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La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Paroles de commerçants

C’est la loi du plus fort

Au n°88

 C’est la loi du plus fort

C’est dans un contexte de crise du logement, caractéristique de l’après-guerre, que la loi du 1er septembre 1948 est votée. En faveur des locataires, elle institue un régime de droit au maintien dans les lieux applicable à des bénéficiaires dont le bail est expiré, et sous certaines conditions. C’est au nom de cette loi que l’artisan Chadlie Naili, signataire d’un bail en 2003, défend sa place.

Janvier 2006, autour de midi, la boulangerie SARL Épi d’Or s’anime. Chadlie Naili, anciennement établi dans le 15ème arrondissement, reçoit ses clients dans le fracas des travaux Euromed. Malgré les soucis, notre homme s’est fait sa place dans le quartier : "Il est vrai que je connais un moment difficile, les travaux causent des désagréments : les appartements vacants qui se vident à 99%, il y a moins (...)

Chacun son métier

Rempailleur cherche repreneur

 

Michel Cousin est rempailleur. Il lui reste quatre années avant la retraite, il quittera alors l’atelier-boutique qu’il occupe à Marseille : “Vingt-deux ans que LA PAILLE D’OR est ouverte et vingt-deux ans que ça marche !”

Ils ne sont plus que trois ou quatre dans la région à exercer cette profession qui ne nécessite ni CAP d’ ouvrier spécialisé, ni autre qualification, mais du métier. Un savoir qui se transmet par la pratique. Michel Cousin, lui, le tient de son père ; passation naturelle propre à ce type d’activité qui nécessite une agilité manuelle et un regard qui s’aiguise avec l’expérience. Notre artisan exerce au (...)

Circulations

Le vélo mise sur l’effet de chaîne

 Le vélo mise sur l’effet de chaîne

Michel Escoffier, Président du "Collectif Vélos en Ville" compte ses adhérents en vélos, soit quatre cents actuellement. Bicyclard de la première heure, il assure le relais entre les deux-roues et la mairie qui poursuit ses réflexions sur l’aménagement de pistes réservées. L’occasion de profiler les comportements du Marseillais en plein transport.

Koinai : Pourquoi, à l’instar de Strasbourg, Marseille ne s’est pas mise au vélo ? Michel Escoffier : Strasbourg a de tout temps eu une fréquentation de vélos importante, beaucoup plus importante que toutes les autres villes de France : ils représentent entre onze et quinze pour cent des déplacements, ce qui rejoint les taux qu’on observe en Hollande ou en Allemagne-Rhénane. Pourquoi Marseille a (...)
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