Partir, quitter sa terre natale, ses racines, pour un ailleurs lointain et plein de promesses, afin de se reconstruire ou d’accéder à une existence meilleure.
Ainsi vont les migrants, les nomades, les réfugiés politiques ou climatiques, à la recherche de leurs rêves, de leur idéal, avec la volonté farouche d’améliorer leurs conditions de vie et de changer leur destin.
Apatrides qui cherchent leur Atlantide... "On the road again" !
Fils d’Italiens émigrés en France dans les années vingt puis revenus dans leur pays d’origine, Alessandro a fait partie de la vague d’immigration italienne d’après-guerre.
Descendants de migrants arméniens
Petits-enfants de génocidés en Arménie, enfants de réfugiés d’Izmir la turque, Rosa et Berdj n’ont pas grandi sur les terres de leurs ancêtres. Ils doivent au courage des leurs d’avoir pu naître et vivre, mais ailleurs. Lui a vu le jour en Grèce, elle en France. Les destins de ces deux Arméniens se sont croisés à Marseille. Depuis qu’elle les a recueillis, la cité phocéenne les retient dans son nid... En nom et place de leurs ancêtres migrants.
En premier, la passion de partir
Migrant français
« Je rentre cette année dans le club des cinquantenaires, de ceux qui ont mal au cou quand ils se lavent le matin. Il y a six, sept ans je suis parti en Indonésie. Depuis je fais de l’import-export. J’ai une petite fabrique là-bas de meubles en bois exotique. J’ai toujours adoré ce métier-là parce que ça fait rêver, ça fait le voyage. Mais j’avais pas envie de m’installer à 100% à l’étranger, de vivre dans un autre pays. J’avais envie de faire de l’import-export... Ce retour à chaque fois. Normalement je reste sept mois par an en Indonésie et cinq mois en France : deux mois là-bas, un mois ici. » Philippe Escanes, entrepreneur marseillais.
Ici, à mon avis, il y a une espèce de... Je sais pas, l’espace personnel de chaque personne est plus grand que là-bas, que pour les gens là-bas. Et je pense que ça m’a beaucoup touché au début. Ils ont besoin d’un peu plus (...)
Un conseil, hem… c’est : "Apprenez la langue, apprenez "cé" qu’y a de bon en France pour le transmettre après dans les pays d’origine." Hem… s’en profiter un peu de cette culture qui est assez riche, en France, c’est une (...)
J’étais heureuse avec ma famille, mes amis ; on s’entendait tous bien ; je vivais ma jeunesse comme tous les enfants, je crois. C’est à partir de quinze, seize ans qu’on voit que j’ai une vie difficile. Pour ça, quand ma (...)
Je suis chez moi
"Alors mais, dans ce cas, pourquoi papa nous a fait venir en France, moi je comprends pas. Alors si demain je vais épouser un Antillais ?"
Obligée de venir
C’est l’avenir qui compte. Je suis très contente pour ma vie puisqu’elle a beaucoup, beaucoup changé et c’est ce qui compte, et pour ma famille, parce que notre situation a beaucoup (...)
Il y a les petites chagrins, les scènes d’aéroport avec les larmes, c’est dur, hein, c’est très très dur de dire au revoir, même si on sait que l’on va... on espère de se revoir.
Je travaille en France, je travaille à la française, mais je vis à l’arménienne. J’accepte de porter la double culture. De mon pays, je garde la langue, les habitudes, l’honneur. Mais je suis aussi très bien adapté à (...)
Le changement de classe sociale lui sert de leçon : RMIste pendant un an, elle s’est vue considérée “comme une personne de troisième classe”. Elle admet le principe, puisque “c’était ça la réalité”. Et d’en tirer la (...)
Koinai : Bonjour. Parlez-moi de votre vie à Alger. Fifi : Ma vie à Alger, elle s’est arrêtée en 2001... J’ai eu une très bonne enfance. J’ai vécu dans une très belle maison, une grande et belle maison qui a été construite (...)
C’est la France qui fait ça
Je me disais qu’on trouve du travail. Que tout va bien, quoi. Changer un peu de vie. Mais je trouve que c’est plus pareil que là-bas. Moi je pensais à autre chose, hein ? Que c’était la belle vie et tout (rire). Quand on (...)
Ici, en France, ce n'est pas le paradis mais voyez, si on travaille on peut vivre quand même… Et d'ailleurs, tout ce qu'on souhaite acheter on peut l'avoir plus rapidement avec toutes les formes de crédits et autres (...)
Faire de la musique ailleurs
Ch’uis là, j’essaie de m’habituer et de me… bah, disons de m’intégrer et de vivre comme le gens d’ici parce que sinon c’est impossible, quoi, tu peux pas toujours garder cet qu’on a dedans et partir ailleurs, il faut se (...)
Pour apprendre l’allemand
Oui, c’est naturel ! Je ne suis pas une personne qui… Mais c’est sûr… Les polonaises sont quand même très attachées à la famille et ça c’est le premier chose qui nous manque, en fait. Toute ma famille est en Pologne (...)
Pour travailler dans le métier à nous
J’aimais beaucoup mon pays, oui. Je l’aimais beaucoup, dommage qu’avant il s’était mal gouverné. Il était mal gouverné mais j’adore mon pays. C’était pays...
Si vous avez de la chance de manger en Chine, vous pouvez trouver beaucoup de différences, il y a beaucoup beaucoup de différences.
Beaucoup. Parce que j’sais pas, moi, c’est la nostalgie, c’est Marseille, quoi. On peut pas aimer une autre ville que Marseille, c’est impossible.
Moi je rentre en Tunisie mais mes enfants non, mes enfants ils ont envie de rester, moi non, moi je rentre, moi.
Je suis venu jeune, à l’âge de treize ans, après j’ai reparti au bled, après j’ai suivi mon père jusqu’ici, après j’ai revenu ici, j’ai retourné, j’ai resté, je viens, je vas, je (...)
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