Notre vocation première, c’était au temps de notre épopée enfantine, lorsque nous rêvions d’embrasser un destin hors du commun. Les portes de l’imagination ouvraient alors tous les possibles de nos univers enfantins, ces mondes utopiques, faits de rêves où nous étions rois, avec nos pairs et nos repères. On y transcendait la réalité, on y apprenait la vie comme un jeu, un art, l’art de l’enfance.
Savions-nous alors que la voie que nous emprunterions, celle qui nous ferait grandir, passerait par la mémoire de cette histoire enfouie en nous, parfois égarée, souvent négligée ?
"Y a des gens qui se mettront devant mes peintures, qui diront « c’est à chier, qu’est-ce que c’est ? C’est vilain comme tout, je préfère Rembrandt ! », ils ont raison... Mais y en a d’autres qui vont oublier Rembrandt et qui vont voir Paul Huet, et qui vont dire « c’est pas trop mal », et ça va leur faire quelque chose..."
Une poissonnerie qui va faire du bruit !
Fabien Rugi, tenancier de la poissonnerie-dégustation de coquillages "La Boîte à Sardine", fourmille d’idées originales pour faire partager sa passion de la mer à toutes les générations de marseillais : dégustation d’huîtres à la sortie des théâtres ou du stade Vélodrome, DJ qui mixent dans sa poissonnerie, ateliers-découverte pour les enfants... Dans le poisson, tout est bon !
A l’occasion de son exposition à la Galerie Andiamo, nous avons interviewé le peintre Alain Boggero. Si son travail nous rappelle l’expressionnisme allemand, ses couleurs sont bien celles de la Méditerranée, qu’il a choisies pour exprimer son refus de la disparition d’un monde, le sien, celui de la construction navale. Boggero peint les hommes qui ont autant façonné l’histoire des chantiers navals que la coque de leurs navires. Ceux-là même que la dé-industrialisation voulait rayer de la carte ressuscitent sur ses toiles. Ceux qui ne devraient plus être que des fantômes, sous son pinceau, revivent. Peintre du refus, Boggero poursuit l’oeuvre de la navale, la transmet et ainsi l’immortalise.
Et je me suis dit : « ... au moins, je veux faire quelque chose qui me fait vraiment plaisir ». Et c’est là que j’ai commencé à chercher, j’ai trouvé la formation... Moi j’avais le côté couture qui est soit les rideaux, soit (...)
J’ai voulu faire de ce projet quelque chose qui n’était pas du tout dirigé. Ça peut paraître étrange, mais j’ai toujours voulu que les gens qui travaillent à l’intérieur aient une totale liberté. A savoir s’ils avaient envie (...)
J'ai commencé un stage de gravure et je me suis dit alors que je ne ferai plus jamais de peinture, je resterai à la gravure qui est ma technique... en gravure on obtient un trait si fin, on n’obtiendrait jamais cela à (...)
Notre terre est sacrée et elle est belle. Il faut l'observer, l'étudier et la soigner. A ce moment là, forcément, on soigne l'homme.
Il nous appelle et nous dit "Ah !, j'ai tapé ce matin en rentrant, mais c'est rien, c'est rien, il n'y a qu'une bricole à faire." On va voir et on s'aperçoit que tout l'avant est complètement cassé... Pour lui, tant que (...)
"Je me rappelle, on se faisait la tente d'un côté et il y avait les plantes qui nous faisaient l'entrée, c'était notre forêt, notre jungle ! On était des Indiens, alors qu'on était sur un balcon dans le 5ème arrondissement (...)
Bac scientifique, DUT Génie Méca, licence en management des projets, parce qu’à l’époque il n’y avait pas de formation dans l’énergie renouvelable. Ensuite j’ai fait un an en collaboration avec l’université de (...)
...l’oignon est caramélisé, il a un goût assez doux et dans les lingots marseillais, ça va faire plus salé-sucré, mais ça reste assez doux. On l’avait apporté au Salon du Chocolat en 2005 et ç’avait fait fureur, mais il a (...)
Ce qui me pousse, c’est l’envie de découvrir de nouvelles personnes et de leur faire un maquillage approprié avec chaque opéra. Parce que on va faire Butterfly, ça va être encore un changement de maquillage par (...)
Je dois avoir une muse ! Ma source d’inspiration, heu… c’est l’humeur générale, je crois, parce que quand ça va pas, y’a rien qui va : pour faire un faux marbre, je mets trois jours au lieu de mettre dix (...)
D’infirmière psy à créateur styliste, c’est un chemin vers l’harmonie, la vie, le plaisir et le jeu. Mon père voulait que je sois mannequin : il aimait regarder les défilés de mode. Il était artiste peintre en plus de (...)
C’est un métier d’avenir, pas du tout un métier passéiste. Il est à mon avis... je cherche le nom, je le trouve pas, tant pis… : une sorte de pilier de la société dans l’imaginaire.
À l’époque je ne pensais pas du tout devenir conteuse, mais j’avais des images dans ma tête et un jour, ou plutôt une nuit - ça se passait beaucoup la nuit, j’ai un très mauvais sommeil… - et donc j’avais une image dans (...)
J’ai l’impression que le trac m’a abandonné ce jour-là et depuis je ne l’ai plus jamais eu. Ça veut pas dire que j’ai pas de temps en temps des appréhensions, des inquiétudes. Mais le trac qui inhibe, qui paralyse, (...)
Mon public, c’est tout le monde. Ça va de ma femme, ma famille, des amis, à des gens avec qui j’ai travaillé. Je touche tout le monde, pas que des gens aisés. Parce que je propose un produit quand même assez haut de (...)
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