Portrait de l’industrie céréalière à Marseille au siècle dernier.
Aujourd’hui, Panzani demeure la seule grande entreprise du genre à Marseille et en France. L’usine, implantée à La Valentine, n’est pas visitable, pour cause de plan Vigipirate. De même pour la semoulerie de Bellevue.
Des pâtes, on en consomme depuis des siècles dans la région, mais la production était artisanale. L’industrialisation concerne d’abord la transformation du blé dur en semoule, vers 1850. La matière première est alors importée de Russie et d’Algérie. Le riz, lui, vient d’Indochine.
Les industries céréalières s’implantent autour du bassin de l’Huveaune. Au début du vingtième siècle, on compte une quarantaine d’entreprises, mais la plupart sont trop petites pour résister à l’arrivée de nouveaux concurrents, venus profiter des avantages offerts par le site de Marseille
En 1892, une entreprise lyonnaise, Rivoire & Carret, installe à Saint-Marcel la plus grosse usine au monde dans le secteur des pâtes. Une centaine d’ouvriers y travaillent.
Après la Seconde Guerre Mondiale, on assiste à une concentration autour de grands groupes, notamment pour s’adapter au développement de la grande distribution alimentaire. En 1964, Panzani, venu des Deux-Sèvres, s’implante à Marseille et fusionne avec Regia Scaramelli, qui avait longtemps été le premier producteur local. En 1970, l’entreprise se rapproche de Milliat Frères, devenant ainsi le principal concurrent de Rivoire & Carret, qui fermera ses portes dans les années 1990.
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