De celui dont on hérite à celui que l’on invente, de l’alimentaire à l’épanouissant, de l’intermittant à l’interrimant, des petits jobs aux grands chantiers, notre boulot on l’aime, on le déteste, on le perd, on l’espère, on le quitte, on le poursuit, , on le cherche... en vain, on le trouve... par hasard, on le subit souvent... on le rêve parfois.
Bref, que l’on soit employé de banque à la Joliette ou vendeur de chichis à l’Estaque, pêcheur au Vallon des Auffes ou urbaniste au Prado, à chacun son... ou ses métiers.
Celui qui soignait le corps des morts
« Je pourrais toujours avoir des regrets d’avoir choisi ce métier par rapport à ce que j’avais fait initialement, mon diplôme de muséologie. J’aurais plus été attiré par la critique d’art ou la documentation ! J’aurais dû passer le conservatoire de musée. Mais au retour de l’armée, j’étais un petit peu las de tout ça, et donc j’ai recommencé à zéro. Maintenant, je connais tellement bien le métier que je me demande si je pourrais faire autre chose… Je pense que je suis condamné à aller jusqu’au bout. » Gérard Tondu, thanatopracteur, 53 ans.
« Je viens de la mécanique, moi. J’ai un C.A.P de métallurgiste et après, une dizaine ou une douzaine d’années de mécanique. La cordonnerie, ça s’est fait tout à fait par hasard, en 83, quand j’étais sur Aubagne, entre l’atelier et le garage de mécanique, et un cordonnier qui s’est installé - bon, à un moment donné, euh… le cycle a fermé, on a sympathisé, ça s’est passé comme ça. » Jean Duval, 46 ans, cordonnier rue des Abeilles.
Germain et Eugénie, jeunes propriétaires du garage Vespa flambant neuf qui a ouvert ses portes il y a peu rue Saint Savournin, nous content leur amour de ces scooters singuliers et de la "vieille mécanique". Tout en nous livrant quelques-uns de leurs secrets de restauration : manuel à l’usage des passionnés...
Voilà, la dignité pour moi c'est le plus important, parce que la richesse, elle vous suivra pas. Le corps il s'en va et la richesse elle vous dit "je reste".
"Je suis venu ici j'avais dix ans... Mais j'ai toujours la tête des gens de mon pays. Bizarre, hein ?"
Chaque jour, depuis le 22 mars, une centaine de personnes utilise les services de la Cité des Métiers. D’ici la fin de l’année, ce sont cinq cents à mille visiteurs quotidiens qui sont (...)
“A l'époque, j'ai vu qu'il y avait affaires à faire dans ce domaine, et je n'ai pas rechigné à m'établir à mon propre compte.” Les premières années, il a pu bénéficier d'aides de l'Etat. Ses parents aussi, l'ont soutenu (...)
Koinaï - Pourriez vous commencer par vous présenter ? Belladj Blida - Belladj Blida, j’ai l’épicerie depuis que j’ai fait l’ouverture en décembre 91. K. - C’est vous qui l’avez créé ? B.B. - Non, c’était déjà un magasin (...)
Pour prouver à toutes les personnes qui pensent en négatif sur les jeunes des quartiers, que voilà quoi, on n'est pas tous pareil...
Il y a un atelier de recyclage créatif, qui est un espace ouvert aux bricoleurs qui ont envie de rénover ou customiser des meubles, d'apprendre à coudre ou réparer leurs vêtements. L’idée, c’est de proposer une aide, de (...)
Dehors l’odeur, c’est les égouts (rires)... Sinon, ici, y a une odeur de caramel qui a brûlé...
"En vérité, je vais vous parler comme un de mes confrères l’a fait : on est des bijoutiers de la viande. Le chevalin est un orfèvre de la viande, car il est obligé de tirer les nerfs jusqu’au bout. Parce que le nerf de (...)
"Je suis berger, un vrai berger, imbu de ma personne" mais c’est pas de la fierté mal placée, loin de là : quand on est berger on est humble parce qu’on est tellement en phase avec la nature et avec la nature, il faut (...)
Oui, oui : ce que je pratique avec les clients, j’ai tendance à le répercuter en dehors. Ça je le fais, mais à bon escient, hein : par exemple, j’ai un petit souci dans un magasin où j’ai acheté quelque chose qui est… (...)
On rencontre des gens qu’on rencontre jamais ou qu’on croise, hein, on sait pas ce que c’est, mais là forcément ils parlent un peu de leur passion, de leur métier, de leurs livres, de leur vie et donc ça, c’est (...)
...des jeux un peu ludiques, tout ce qu’on a pour l’apprentissage de la lecture, les jeux pour apprendre à compter, des jeux sur la motricité, tout ce qui est empilable, jeux de construction pour les enfants entre (...)
On veut que les candidats soient contents de leur poste, pas au bout de deux mois, mais aussi au bout d’un an. Donc on a un suivi téléphonique, on fait des entretiens téléphoniques pour la prise de fonction, trois (...)
"S’accrocher c’est bien, mais il ne faut pas le faire à perte. Il faut absolument définir un parcours, fixer des objectifs, d’abord petits, sans penser à plus, à des sommets ou des buts qui sont inatteignables. A (...)
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