Une jeune femme raconte l’emprisonnement de l’incompréhension à l’acceptation : l’incarcération, le jugement, les activités quotidiennes en prison, les jours, les semaines, les mois passent ponctués de visites au parloir, et enfin la sortie…
Si la terre s’était ouverte je serais rentrée dedans.
Mais il me semble reconnaître une chevelure blanche qui m’est familière. Je reste figée et je dis à ma mère : “Non ! Non ! Ne me dis pas que c’est lui ! Il n’est pas là !” Pourtant, de mes yeux, je le vois, je le reconnais, mais je n’arrive pas vraiment à y croire...
Je me fais beaucoup plus de soucis pour mon père que pour ma mère. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que je sais qu'il est au courant de cette situation, et qu'il doit le cacher à ma mère. Malgré sa souffrance, il (...)
“Neuf mois, c'est rien !” Le gendarme me dit sèchement : “Tais-toi !” Ma famille ne veut pas quitter la salle. Elle attend que tout le monde s'en aille pour profiter de me (...)
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