La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
Ce ne sont pas vraiment des paysages de carte postale. Vous pensez qu’il y a des gens qui s’y baignent ? Quant au parfum de vacances... Fos et sa région sont réputés pour être extrêmement pollués. Faire le point sur le pourquoi du comment et ce qu’en pensent les concernés, c’est notre créneau ! Nous sommes donc allés interroger Mr Moutet, président de l’Association de Défense de Protection du Littoral du Golfe de Fos. Le constat qu’il nous livre est édifiant...
« La rue de la République, à ma connaissance, elle a jamais été très investie par les Marseillais. Pour quelqu’un comme moi qui connaît Marseille depuis vingt-cinq ans et qui aime cette ville - je suis allé me balader, j’ai des tas de bouquins, j’ai des plans... - c’est un truc pourri. On n’y allait jamais. Même quand on était étudiants, on allait jamais rue de la République. Les seuls moments où on allait rue de la République, c’était pour manger pas cher, c’est-à-dire chez un Arabe ou un couscous, un truc comme ça. » Yannick Mahe, urbaniste.
Nicole a 56 ans. Elle est divorcée et mère de deux grands enfants qu’elle a élevés toute seule. Un choix non désiré au départ qui s’est avéré courageux. Nicole a sollicité des aides pour subvenir aux besoins de la famille. Cette situation est celle de nombreuses femmes qui "triment" pour le quotidien et le devenir. Au milieu de ce ciel quelquefois maussade, un rayon de soleil : Nicole a rencontré un homme...
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