La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
Michel Escoffier, Président du "Collectif Vélos en Ville" compte ses adhérents en vélos, soit quatre cents actuellement. Bicyclard de la première heure, il assure le relais entre les deux-roues et la mairie qui poursuit ses réflexions sur l’aménagement de pistes réservées. L’occasion de profiler les comportements du Marseillais en plein transport.
Célia, dix-huit ans, étudiante en deuxième année de médecine à l’hôpital de la Timone, envisage avec sérénité son avenir aussi bien professionnel que familial. Son but : exercer un métier passionnant, accorder la priorité aux siens et vivre selon les préceptes de la religion catholique.
« La rue de la République, à ma connaissance, elle a jamais été très investie par les Marseillais. Pour quelqu’un comme moi qui connaît Marseille depuis vingt-cinq ans et qui aime cette ville - je suis allé me balader, j’ai des tas de bouquins, j’ai des plans... - c’est un truc pourri. On n’y allait jamais. Même quand on était étudiants, on allait jamais rue de la République. Les seuls moments où on allait rue de la République, c’était pour manger pas cher, c’est-à-dire chez un Arabe ou un couscous, un truc comme ça. » Yannick Mahe, urbaniste.
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