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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Le tri arrive

Privilégier le réemploi

Insertion humaine, préservation de l’environnement

 recyclage électronique - photo : JLopez

« Notre impact environnemental, c’est cette année, y’aura 1 200 tonnes de déchets qui iront pas en enfouissement ou dans la nature. Ce sont des objectifs quantifiables. Il faut savoir que un écran jeté dans la nature pollue 50 m³ pendant cinquante ans. Donc ça c’est un petit peu les indicateurs qu’on peut avoir. » Denis Bondil, 54 ans, gérant de la structure Micro’orange.

Koinai : En quelle année a été créée l’entreprise ? La démarche existe depuis 1998. Dès le départ, on a eu l’aspect rénovation dans nos boutiques, et l’aspect déconstruction sur la plate-forme des Milles. Initialement, l’objet était de récupérer du matériel auprès des entreprises, de le rénover en le proposant à des personnes en poste d’insertion, et de le rendre accessible financièrement aux budgets modestes (...)

Femme aujourd'hui

4,2 kilos de différence

 Un ange pèse - Visuel J. Lopez

Je m’appelle Houda. J’ai 25 ans. J’ai mon premier bébé. Il a un an. Il s’appelle Rayan. Dans notre religion on parle plus de mères : "Le paradis est sous leurs pieds". Parce que déjà jeune fille on a les règles douloureuses. Elle souffre… En plus les maladies… Elle est là, elle doit obéir. Elle a des rôles, elle donne le sein. Vous voyez, moi, j’ai un rôle auprès de mon bébé : je vais former un homme ou une femme qui va faire quelque chose pour le pays.

Koinai : Le couple est-il pour vous un idéal de petite fille ? J’ai jamais voulu me marier. Parce que en regardant les autres souffrir comme ça, les femmes qui restent à la maison, qui fassent le ménage, qui fassent le manger, qui attendent le mari qui rentre à la maison, et puis le reste, vous connaissez : le lit naninanani… Ça va, avec mon mari je vis pas ça, je fais pas la routine. Déjà il (...)

Femme aujourd'hui

Les pierres précieuses

Trois mariages et sept enfants

 Les pierres précieuses

« Alors moi, je me suis vraiment sentie femme… C’est même pas à la naissance de mon premier enfant, j’avais dix-huit ans ; je me suis mariée à seize ans. Quand ma fille est née j’avais vingt ans. Je sais pas, je crois que c’est vers les vingt-six ans. Je sais, ça peut paraître bizarre. Mais tout d’un coup, j’ai trouvé que mes enfants étaient grands, et que j’étais devenue une dame, surtout quand le plus jeune est rentré à l’école primaire quand il a eu six ans. » Chantal Eymon, 58 ans, propriétaire du bar Paris Palace à Marseille.

Koinai : Faire des enfants tôt, c’était pour acquérir un statut d’adulte ? Non, c’était pour avoir des enfants. Je suis fille unique, mes parents étaient enfants uniques. J’ai toujours été gâtée, j’avais aucun problème, au contraire, et disons comme j’étais un peu grande de taille et en avance pour mon âge, mes copines étaient mariées, eh bien moi aussi. J’ai surtout voulu avoir des enfants, et j’en ai eu (...)
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