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Recyclons, écologisons - Mutations urbaines - Le tri arrive - La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

Le tri arrive

Recyclons, écologisons

Compléments sur le thème du recyclage


I - ARTICLES COMPLEMENTAIRES

Extraits d’articles reprenant les thèmes de l’ensemble des articles de la rubrique "Ecologie et Recyclage" :

Les grands principes fixés par la loi du 13 juillet 1992, et notamment la prévention des impacts sur l’environnement et la santé, la préservation des ressources naturelles et la mise en décharge des seuls déchets ultimes, demeurent les axes directeurs de la gestion des déchets. L’importance accrue de la prévention des émissions de gaz à effet de serre ou la moindre disponibilité de certaines ressources ne font que confirmer leur bien-fondé. Cependant, à la suite de l’échéance du 1er juillet 2002, il était nécessaire de fixer un cap nouveau afin de donner un élan renouvelé à la gestion des déchets, conforme aux principes du développement durable.

Un cap est nécessaire pour guider l’action des différents acteurs. La comparaison de la situation de la France par rapport à celle d’autres pays européens met en évidence les atouts de la France dans le domaine de la gestion des déchets, avec en particulier un savoir-faire reconnu pour le traitement, mais aussi des progrès à faire en matière de réduction de la quantité de déchets, de recyclage et de valorisation organique. Le souci d’une meilleure information s’est traduit par la fixation d’un objectif simple, par rapport auquel chacun est en mesure de se positionner.
L’ADEME ( Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) évalue actuellement la production d’ordures ménagères au sens strict (hors déchets assimilés, estimés au niveau national à 20% des ordures ménagères pris en charge par les communes, la notion d’ordures ménagères ne recouvrant pas les encombrants ni les déchets verts) à 360 kg par habitant et par an. Sur ces 360 kg, 290 kg finissent en décharge ou sont incinérés.

Bien évidemment, ce chiffre moyen varie fortement selon la situation géographique et le milieu : rural, semi-urbain ou urbain dense, évoluant ainsi d’environ 250 kg par habitant et par an à plus de 500 kg par habitant et par an.
Les priorités sont ainsi d’une part de réduire les quantités de déchets notamment par la prévention à la source et le développement de pratiques comme le compostage domestique et d’autre part d’augmenter le recyclage et la valorisation organique.
Cela se traduit par un objectif de réduction, dans cinq ans, de la quantité d’ordures ménagères enfouies ou incinérées au niveau national à 250 kg par habitant et par an et, dans dix ans, à 200 kg par habitant et par an. Cet objectif moyen devra être adapté aux situations locales évoquées ci-avant et indique une tendance à suivre pour les autres catégories de déchets.

(...) Dans un contexte où les ressources d’énergie fossiles se raréfient et où la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre est devenue évidente, l’intérêt de la récupération d’énergie à partir des déchets est à rappeler, notamment pour les déchets qui ne peuvent pas être recyclés dans des conditions techniques et économiques raisonnables..
Ainsi, le gouvernement a décidé d’augmenter de 50% le tarif de rachat de l’électricité produite à partir du biogaz, ce qui devrait permettre d’encourager le développement de la méthanisation des biodéchets et de développer davantage la valorisation du biogaz de décharge.

Le recyclage s’est fortement développé les années passées, notamment à l’occasion de la mise en œuvre des filières de produits en fin de vie, comme les pneumatiques usagés, les piles et accumulateurs usagés ou les emballages ménagers.

(...) La mise en place de nouvelles filières, celle des déchets d’équipements électriques et électroniques opérationnelle depuis le 15 novembre 2006 ou celle des imprimés non-sollicités entrée en vigueur en janvier 2007 et bientôt celle des textiles usagés, permettra de franchir une nouvelle étape, de recycler davantage les déchets concernés et d’assurer leur traitement dans des filières plus adaptées et mieux contrôlées.

Extraits du plan de gestion des déchets ménagers (Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable - 25 avril 2007) site www.ecologie.gouv

Extraits d’articles se rapportant à un article en particulier : " Les cartons dans le papier " "Tri mode équitable : le citoyen, ses déchets et la transparence"

Quelques chiffres clés (issus de l’enquête nationale ADEME ITOM 2006) :
47 526 millions de tonnes traitées (Tri : 6,4 Mt - Compostage : 5 Mt - Méthanisation : 0,1 Mt - Incinération avec valorisation énergétique : 12,4 Mt - Incinération sans valorisation énergétique : 0,6 Mt - Stockage : 22,9 Mt)

Extrait de http://www.sinoe.org :site du système d’Information et d’Observation de l’Environnement.

En Europe, chaque personne produit en moyenne 1 kg d’ordures ménagères par jour (2 fois moins qu’un Américain, mais beaucoup plus qu’un habitant d’un pays en développement). Si on n’effectue pas de recyclage, environ 70 % de ces déchets sont combustibles (papiers et cartons, déchets putrescibles, textiles, plastiques…).
L’incinération des ordures est d’abord un moyen d’en éliminer une bonne partie : 90 % du volume initial part en fumée, ce qui est quand même plus sain que nos immenses décharges d’autrefois ! En France, la mise en décharge directe de déchets valorisables est interdite depuis juillet 2002. Mais l’incinération, c’est aussi le moyen de produire de l’énergie à partir des déchets !

Le recyclage permet de régénérer les matériaux et de fabriquer différents types de produits. Quelques exemples de recyclage courants :

- L’aluminium des canettes, barquettes et autres bombes aérosols : emmenés au centre de tri, les emballages en aluminium sont isolés puis purifiés. Ils sont ensuite placés dans des fours à très haute température où ils sont fondus. A partir de ce métal liquide, on fabrique des lingots, des rouleaux et des feuilles d’alliages qui repartent tout neufs dans le circuit. Actuellement, 1/10 e seulement de l’aluminium est recyclé : les centres de tri ne se mettent que peu à peu en place.

- Le verre : au centre de tri, les bouteilles entières sont séparées du verre cassé et nettoyées. Elles peuvent être ensuite réutilisées directement pour la mise en bouteilles de boissons. Le verre cassé en vrac est débarrassé de ses impuretés puis broyé en tout petits morceaux. Ce verre broyé est ensuite fondu à 1 550 °C en même temps que les matières qu’on utilise pour fabriquer le verre (sable, soude, calcaire…). A partir de ce verre fondu, on fabrique de nouvelles bouteilles et autres objets. Le recyclage du verre permet d’économiser 33 % d’énergie par rapport à du verre neuf.

- L’acier : ce sont surtout les boîtes de conserve. Au centre de tri, elles sont écrasées par une presse et transformées en gros cubes qu’on envoie ensuite à une aciérie. Ces déchets sont fondus à 1 500 °C dans un haut-fourneau et intégrés au circuit normal de fabrication de l’acier.

- Les plastiques : pour des raisons économiques, seuls les bouteilles et les flacons sont recyclés ; les sacs et les petits emballages ne le sont pas. Ils sont triés puis broyés, lavés et régénérés en un produit de haute pureté, sous forme de poudre ou de granulés. Une bouteille d’eau recyclée permet de fabriquer sept cartes à puce !

- Les papiers et cartons : isolés au centre de tri, ils sont compactés sous forme de ballots. Ils sont ensuite broyés dans un mixer géant avec de l’eau. La bouillie de fibres de papier ainsi obtenue est débarrassée de ses impuretés, puis des encres. La pâte est ensuite essorée, puis égouttée et séchée entre des cylindres chauffants. Après traitement final, de grosses bobines de papier recyclé sont prêtes pour l’utilisation. Environ 40 % du papier utilisé dans le monde est du papier recyclé.

D’autres déchets sont transformés en énergie, suivant deux grandes voies possibles :
-l’incinération : les déchets sont brûlés en produisant de la chaleur, de l’électricité ou les deux (cogénération) ;
-la méthanisation (fermentation anaérobie) : les déchets d’origine biologique sont transformés en méthane (biogaz). Ce méthane peut ensuite être utilisé comme le gaz naturel : combustible industriel pour produire de l’électricité et de la chaleur, carburant automobile ou injecté dans le réseau de gaz de ville.

On peut appliquer la méthanisation à toute matière organique qui peut fermenter naturellement :

  • les papiers et cartons ;
  • les déchets de cuisine (épluchures,…) et les restes de repas ;
  • les déchets agricoles ;
  • les fumiers et les lisiers d’animaux domestiques ;
  • les boues de stations d’épuration des eaux.

Une unité de méthanisation comprend une grande cuve surmontée d’un couvercle, dans laquelle on place les déchets à traiter. Ces cuves sont appelées réacteurs, fermenteurs ou digesteurs. Une température de 35 °C est nécessaire pour que les bactéries soient bien à leur aise. La fermentation anaérobie produit très peu de chaleur, il faut donc souvent chauffer les réacteurs. Pour cela, on utilise une partie du biogaz produit.
La taille des unités de production de biogaz peut être très variable, d’un petit digesteur agricole dans une ferme (environ 100 m3) jusqu’à la méga-centrale de 20 MW, telle la centrale de Penkun en Allemagne. L’autre voie principale de production de biogaz est la récupération du gaz des décharges, qui dégagent spontanément du méthane sur de longues périodes de temps. Dans ces centres de stockage des déchets, les ordures sont compactées puis déposées dans des fosses appelées casiers. Ces casiers sont ensuite recouverts de plusieurs mètres de terre. Ils sont parcourus par un système de drains horizontaux, qui collectent le biogaz produit, et verticaux, qui permettent de l’amener à la surface. Cette fermentation en sous-sol peut durer 25 ans.
La récupération du méthane issu des décharges est capitale pour éviter sa dispersion dans l’atmosphère car c’est un gaz avec un très puissant effet de serre.Dans les cas où il n’est pas encore valorisé, le gaz des décharges est d’ailleurs brûlé à la torchère, le CO2 ainsi produit ayant un effet beaucoup moins néfaste.
Avant de l’utiliser, le biogaz doit être débarrassé de ses traces de sulfure d’hydrogène, qui brûle en dégageant du dioxyde de soufre SO2, ennemi des forêts et de nos poumons.

Extraits de http://www.planete-energies.com

Le tri n’est pas fait de la même façon d’une ville à l’autre et le nombre de poubelles devant la maison peut varier de 3 à 6 suivant l’endroit.
Il y a :

  • les poubelles bleues : pour le papier, le carton
  • les poubelles marrons : pour les produits bio, déchets alimentaires qui feront du compost,
  • les poubelles noires ou grises : pour les déchets non recyclables
  • les poubelles jaunes : pour les plastiques.

Il arrive que vous n’ayez pas de poubelle mais que vous deviez vous rendre à un point de collecte pour déposer ces déchets.

Vous trouverez un peu partout en ville et dans votre voisinage des points de collecte pour :

  • les vêtements et chaussures usagées
  • les verres
  • les déchets en ferraille
  • les objets encombrants

Vous payez des taxes relativement élevées pour les poubelles ; la majorité des taxes servent aux déchets non recyclables. Ces derniers sont brûlés pour produire de l’énergie, il n’y a pas de deuxième tri après votre tri dans les contenairs, d’où l’intérêt de faire attention. De plus, il peut arriver que la municipalité sanctionne les personnes qui ne se donnent pas la peine de faire un tri correct.

Plus de 80% des vieux papiers servent à faire les journaux quotidiens.
Les déchets bio servent directement à faire du compost et sont utilisés pour créer de l’énergie.
Pour le verre par exemple, 97% est réutilisé pour refaire ce matériau, quant au plastique, 70% est recyclé après tri.

Extrait de http://www.expatclic.com, témoignage d’une personne résidant à Munich, aperçu du recyclage des déchets en Allemagne

La reprise « 1 pour 1 » en Belgique
Lorsqu’un consommateur achète un produit neuf, il a le droit de remettre au commerçant le produit équivalent usagé. Ainsi dans le cadre de l’obligation de reprise des déchets électriques et électroniques, le vendeur est obligé de reprendre gratuitement une ancienne télévision à l’achat d’une neuve. C’est pour ce service que le consommateur paie une cotisation à Recupel lors de l’achat du nouveau produit. C’est donc le cas pour les déchets électriques et électroniques mais aussi les véhicules hors d’usage, les vieux pneus, les huiles à usage non-alimentaires, les batteries de démarrage au plomb, les médicaments périmés & non utilisés.

http://www.bruxellesenvironnement.be/Templates/Particuliers/Informer

II - A LIRE, A VOIR

RAPPORTS

- Directive 2006/12 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2006 relative aux déchets (version codifiée qui annule la directive du 15 juillet 1975 (75/442/CEE) relative aux déchets modifiée)

- Vers une stratégie thématique pour la prévention et le recyclage des déchets. COMMISSION EUROPEENNE BRUXELLES, CE, 2003-05-27. 66 p, COM (2003)301
Dans le cadre du 6ème programme d’action pour l’environnement, cette communication est la première stratégie thématique développée. Elle couvre à la fois la prévention des déchets et le recyclage.

- " Relevé de conclusions" - Table ronde Déchets du 20 décembre 2007 - Grenelle de l’environnement http://www.legrenelle-environnement.fr 2007

Liste des principaux textes concernant les déchets (Décembre 2007) :
La liste des textes accessible ci-dessous vous donne le signalement des principaux textes français et européens concernant la gestion des déchets en France.
Pour obtenir l’intégralité d’un texte, plusieurs solutions :

* le site www.legifrance.gouv.fr (textes français)

* le site http://eur-lex.europa.eu/fr/index.htm (textes européens)

* le site http://aida.ineris.fr (textes concernant les installations classées dont les installations de traitement de déchets )

- Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’élimination des déchets - 2007, téléchargeable sur www.marseille-provence.com : site de Marseille Provence Métropole

LIVRES

- Histoire des hommes et de leurs ordures du Moyen âge à nos jours
Catherine de Silguy
Co-Editions ADEME / Editions Le Cherche Midi - mars 2009

Les problèmes du rapport des hommes à leurs ordures ne datent pas d’hier. D’un siècle à l’autre, l’auteur démontre à quel point l’histoire de l’espèce humaine se mêle à ses "restes". Ce livre fait aussi le point sur les stratégies pour endiguer "la marée montante des ordures" et sur les dernières innovations dans leurs traitements. Il révèle l’imagination et l’ingéniosité des hommes pour les transformer en ressources utilitaires, artistiques ou ludiques, dans les contrées industrielles ou dans les pays pauvres et émergents.
Teinté d’humour et de poésie, ce livre passionnera, les lecteurs friands de l’histoire approchée au plus près de la vie et ceux qui s’inquiètent de l’avenir de notre planète..

- La poubelle et le recyclage à petits pas
Gérard Bertolini et Claire Delalande
Co-Editions Ademe / Actes Sud Junior -71 pages - 2007 A partir de 11 ans

Tous les produits que l’on consomme ont un impact sur l’environnement. Pratiques d’autrefois, innovation du préfet Poubelle, organisation de la collecte, recyclage... sont autant de sujets traités dans ce documentaire éducatif, construit en trois parties : un quiz, un lexique et des liens internet permettant d’approfondir le sujet.
Rédigé par deux spécialistes en rudologie (science du déchet), dans un français soutenu, ce livre fait prendre conscience de la responsabilité de chaque individu.

Sais-tu qu’un chewing-gum met 5 ans à se dégrader ? Une canette en aluminium, 200 à 500 ans ? Qu’arrive-t-il à la brique de lait, aux pelures de fruits ou aux sacs en plastique après usage ? Jeter est inévitable mais pas n’importe comment. Si tu changes tes habitudes en triant tes déchets, en réfléchissant à ta consommation et à tes achats, tu contribues à réduire la quantité de déchets produits et le gaspillage des matières premières. La terre ne s’en portera que mieux !

UN FILM

Biùtiful cauntri
Réalisé par E. Calabria, A. d’Ambrosio et P. Ruggiero - 2008
documentaire sur la catastrophe sanitaire et environnementale liée à la crise des déchets en Campanie (région de Naples).

Le spectateur se retrouve immergé dans l’enfer quotidien des victimes de cette pollution et suit pas à pas le combat du militant écologiste Raffaele del Giudice. En plus du rôle majeur joué par la Camorra, la complicité des autorités et des industriels est démontrée tout au long du film. Le combat local de quelques personnes pour que le scandale prenne fin et la primauté donnée aux seuls intérêts financiers rappellent, de façon troublante, ce que la France a connu ces dernières années avec les scandales liés aux incinérateurs et à la dioxine.

III - LIENS UTILES

Pour l’ensemble des articles de la rubrique

http://www.legrenelle-environnement.fr

http://www.reduisonsnosdechets.org

http://www.cniid.org :
site du centre national d’information indépendante sur les déchets

http://www.sinoe.org :
site du système d’Information et d’Observation de l’Environnement

http://www.ifen.fr

http://www.fne.asso.fr

Sites belges

http://www.bruxellesenvironnement.be :
administration de l’environnement et de l’énergie de la région de Bruxelles-Capitale

http://www.espace-environnement.org :
association belge active dans la région wallonne et Bruxelles, travaillant avec des partenaires étrangers et qui promeut des actions de prévention

http://www.ecoconso.be :
site du réseau Eco-consommation Des fiches et des conseils pour une consommation responsable, des articles sur la gestion des déchets et son impact sur l’environnement

Concernant l’article "Recyclage posologique"

http://www.unpf.org/cyclamed

Concernant l’article "Privilégier le réemploi"

http://ressourcerie.fr
Groupement de professionnels de ressourceries en association loi 1901. L’objet de l’association est de créer une synergie de compétences et de moyens pour la professionnalisation, la formation et la représentation des Ressourceries, mais aussi la sensibilisation à l’environnement et la réduction des déchets.

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