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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Sur la route

Obligée de venir

Migrante équatorienne

 Obligée de venir

"Dès que j’ai fini le bac, je suis partie de l’Équateur. Ça fait douze ans cette année que je suis arrivée en France. C’était pas un projet. Ma mère était venue en France trois ans avant, en 91, pour travailler, pour envoyer de l’argent et pouvoir aider ses enfants." Léonor Taranzano, quiténienne, trente ans.

La situation économique en Équateur n’est pas bonne, y’a beaucoup de pauvreté, on va dire. Ma mère se disait : "Peut-être que je vais jamais m’en sortir." Une tante à moi - une sœur à ma mère - l’a aidée et c’est comme ça qu’elle s’est retrouvée en France, pour travailler. Au départ elle nous avait dit : "Je pars pour trois ans et après je reviens." Pour nous c’était ça. Comme mes parents venaient de divorcer (...)

Femme aujourd'hui

Les 2 moiselles de Marseille

Pour Karine, vingt ans, et Valériane, vingt-et-un ans, toutes deux inscrites en deuxième année de droit à la faculté d’Aix-Marseille, l’argent reste indispensable dans le couple. Mais pour Valériane, gagner un revenu plus élevé que celui de son mari paraît anormal dans la mesure où cela risque de susciter un complexe d’infériorité chez l’homme. Les deux filles donnent aussi leurs sentiments sur l’épanouissement de la femme et sur le couple.

Koinai : Qu’attendez vous des échanges affectifs avec un homme ? Valérianne : La plénitude, le bien être ! Ils aident la femme à se construire. Malgré cela, certaines prétendent être épanouies en vivant seules. Peut-être qu’elles le sont en réalité... Karine : Les échanges affectifs sont un plus qui aide à garder confiance en soi. Moi, j’ai besoin de me sentir aimée, d’avoir un équilibre affectif pour me (...)

Circulations

À la bonne heure l’horo !

 À la bonne heure l’horo !

Sous l’enseigne Brico Plus, Jean-Michel et Monique Curto tiennent commerce rue Grande, à l’angle de la rue de la République. Ils fournissent les clients en matériel pour travaux légers et lourds. Depuis l’ouverture du chantier Euroméditerranée, ils voient fondre leur plateforme de réception : la chaussée est occupée par les ouvriers, les trottoirs sont rendus inaccessibles aux véhicules. Charger ou décharger devient impossible. Avec cela, l’espace disponible est amendé, les horodateurs, cette fois, sont devenus payants. Vous avez dit...

... Horodateurs ? - Je suis plutôt pour, mais plus tard, quand tout sera en ordre. À l’heure actuelle, avec tous les chantiers qu’il y a en ville, je suis contre. Voilà. Les clients se mettent deux minutes, cinq minutes là, mais s’ils veulent faire une heure, ils sont cuits, ils sortent avec 35 euros de procès, donc c’est pas valable. Je suis pour les horodateurs, ça donne à chacun l’occasion de (...)
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