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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

La tête de l'emploi

Vous êtes ringard

 Coacheuse T_Wentworth

« Autrefois, quand je regardais les gens, je les imaginais toujours mieux, un petit peu refaits à ma manière, c’était déjà en moi, bien enfoui. L’apparence est notre deuxième langage : on parle avec notre vêtement, nos gestes, notre comportement, nos yeux, nos mots... Mais si le vêtement n’est pas en adéquation avec ce que vous avez envie d’avoir comme image, vous serez éliminé. » Patricia Neyron, 52 ans, conseillère en image auprès des chercheurs d’emploi.

Je m’intéresse à tout ce qui est esthétique, création - d’ailleurs, ça se voit chez moi : je refais tout, j’achète des meubles, je les repeins, je crée, j’invente - ça me correspond. J’ai commencé avec les chômeurs. Ça m’a permis de bien maîtriser le travail, d’avoir une cible de gens en difficulté d’insertion sociale ou professionnelle qui ont énormément besoin d’aide. Y’avait à faire ! Je travaille uniquement (...)

Sur la route

En premier, la passion de partir

Migrant français

 sac export

« Je rentre cette année dans le club des cinquantenaires, de ceux qui ont mal au cou quand ils se lavent le matin. Il y a six, sept ans je suis parti en Indonésie. Depuis je fais de l’import-export. J’ai une petite fabrique là-bas de meubles en bois exotique. J’ai toujours adoré ce métier-là parce que ça fait rêver, ça fait le voyage. Mais j’avais pas envie de m’installer à 100% à l’étranger, de vivre dans un autre pays. J’avais envie de faire de l’import-export... Ce retour à chaque fois. Normalement je reste sept mois par an en Indonésie et cinq mois en France : deux mois là-bas, un mois ici. » Philippe Escanes, entrepreneur marseillais.

Koinai : Quelle est votre formation initiale ? Ma formation de base ! Je suis un autodidacte. Je viens des périodes fabuleuses des années 70 où on connaissait ni le chômage, ni le sida, ni les préservatifs, c’est extraordinaire. Donc ma formation de base, disons que j’ai passé mon bac et après comme on avait 0% de chômage je suis parti aux Beaux-Arts. J’en avais rien à foutre d’aller faire les études (...)

Femme aujourd'hui

Le ça qu’on a nous

 

Moi, je m’appelle Kheira ; le nom de famille ? Mersali. Et mon âge ? En 1924, le 18 septembre. Moi je suis originaire de Mostaganem mais j’ai été élevée à Oran. J’ai tout fait pour venir en France ; j’avais une maison en Algérie, j’avais tout mais j’ai tout laissé pour rentrer en France, pour être plus libre. En France, on dit "…la France…", mais la France on a plus de liberté quand même : liberté d’aller travailler, de vivre, de gagner sa vie, d’avoir une maison. La liberté pour vivre et avoir ça qu’on veut. Une femme ? Moi, à l’âge de quinze ans : j’ai pris le pouvoir. J’étais obligée de m’en sortir…

Koinai : Et c’est quoi pour vous, être une femme ? Une femme, elle a beaucoup de choses, la femme. Y’a beaucoup de choses, je peux pas vous expliquer le ça qu’on a nous. C’est une richesse, mais les hommes ils veulent pas qu’on montre notre pouvoir, qu’on développe ça. Ils veulent qu’on soit toujours à leurs pieds. C’est ça : notre pouvoir il est toujours par un homme écrasé. Mais nous on est plus (...)
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