La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
Germain et Eugénie, jeunes propriétaires du garage Vespa flambant neuf qui a ouvert ses portes il y a peu rue Saint Savournin, nous content leur amour de ces scooters singuliers et de la "vieille mécanique". Tout en nous livrant quelques-uns de leurs secrets de restauration : manuel à l’usage des passionnés...
Ecrivain en terrasse
À Marseille depuis quatre ans, Guillaume Guéraud, 35 ans, écrit des livres pour la jeunesse, publiés pour la plupart aux éditions du Rouergue. La Faites des Mots l’a ainsi invité à participer au débat "Des mots des petits aux mots des grands" et à présenter La Brigade de l’œil, son dernier ouvrage : « Un livre ça se prête, ça se donne, ça s’échange et puis voilà, ça fait parler, ça fait communiquer donc, tant mieux. » Le verbe coloré de l’auteur de romans noirs.
Née en 1911, Marthe Payrons a connu Marseille au temps des voitures à chevaux. Elle se remémore un temps où l’on circulait en landau, un temps où le tram n’empruntait qu’une seule ligne, un temps où "Les gens étaient contents ainsi".
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