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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Sur la route

La navette erevano-marseillaise

Les liaisons franco-arméniennes

 Carte Erevan-Marseille - Graphisme : C. Coursaget

L’éclatement de l’URSS en 1992 a poussé les Arméniens sur les routes pour la troisième fois en moins d’un siècle. À la suite de ses grands-parents, exilés en France après le génocide puis renvoyés au pays après la deuxième guerre mondiale, Nouné, fatiguée des années de récession économique en Arménie fait elle aussi le voyage vers la France, en 1994. Retour aux sources, celles de son père en particulier, qui avait vu le jour à Marseille en 1934 avant de faire la navette dans l’autre sens en 1948, à bord d’un bateau le conduisant avec ses parents dans son pays inconnu. Récit.

Nouné est née en 1963 à Erévan. Elle a quitté définitivement son pays en 1994. Accompagnée de son mari, lui aussi arménien, et de son fils alors à peine âgé d’un mois, elle s’est tournée, comme l’avaient fait ses grands-parents un demi-siècle auparavant, vers Marseille. L’une des premières conséquences du déracinement fut l’interruption de sa carrière d’ingénieur en informatique. En effet, ne parlant pas le (...)

Sur la route

C’était l’histoire d’amour

Migrante américaine

 C’était l’histoire d’amour

« J’ai fait a double bachelor in communication and social anthropology à Boston. J’ai trouvé une façon de terminer mon diplôme, à l’université de Salamanque. J’ai retourné aux États-Unis un an et demi. J’ai beaucoup aimé mon travail mais j’ai senti que j’étais piquée par la bug de repartir. Je savais que si je reste ici, je demanderais toujours : "Et ailleurs, qu’est-ce qui se passe ?" Donc c’est comme ça que j’arrivais à Paris par via l’Espagne. Donc là j’avais vingt-trois ans. » Marianne Caldwell.

Koinai : L’établissement en France résulte d’un vieux projet ou d’ un accident ? Un accident. Donc c’était en 90 et j’ai travaillé dans une initiative qui était fondée par l’Etat pour travailler avec les immigrés à les États-Unis, les réfugiés politiques, les demandeurs d’asile : les Chinois et Vietnamiennes, les Cambodgiens, les Thaïlandais et aussi les Haïtiennes. On a un financement de ce projet pendant (...)

Sur la route

Je suis chez moi

Migrante algérienne

 Je suis chez moi

« Je suis née en 55 à Bouzguene, en Algérie. Mon père, lui, a pratiquement passé son enfance à Marseille : il est venu à l’âge de dix ans, donc il a été élevé avec la mentalité française… mais toujours dans le bain de la communauté. Je suis ce que je suis, je suis berbère, je suis française mais j’ai gardé certaines valeurs. Depuis l’âge de cinq ans que je suis en France, vous vous rendez compte ! » Linda Fazia Rahbi, 50 ans, assistante en pharmacie.

Nous, c’est un peu l’ancienne génération, on est issu de la quatrième, cinquième génération. Moi je suis de la quatrième génération, et encore, peut-être même à plus loin, j’en sais rien. Tout ce que je sais c’est que chez nous à notre époque, on parlait pas trop de cette immigration parce que ça nous a jamais pesé. L’immigration s’est pas faite d’aujourd’hui. Les médias nous bataillent avec leur… Ils nous (...)
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