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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

La Viste de bas en haut

Habitante de coeur, toujours...

Le quartier La viste vue par la présidente du Centre Social

Après vingt ans de bons et loyaux services, Maria Thieule liquidait les actifs de son tabac-presse. En résidence au 38 sur la même période, c’est une présidente du Centre Social avertie qui nous fait part de la situation du quartier, de la paupérisation de la cité et des différents clivages. N’habitant plus à La Viste aujourd’hui, elle reste attachée à ce quartier qu’elle aime, et dont le côté village où beaucoup de gens s’entraident malgré les difficultés, lui manque. Alors, elle y passe ses journées et oeuvre au quotidien pour plus de mixité !

Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Maria Thieule - Je travaille au Centre Social avec Mounir, le directeur. C’est lui qui s’occupe de tout. Moi, je suis là pour arrondir les angles, de temps en temps, quand il a un petit problème. S’il y a un problème avec un élu, c’est de mon affaire, quand c’est pour le travail, c’est Mounir qui s’en occupe. C’est lui qui coordonne tout, et puis il m’en parle. On (...)

Circulations

Le vélo mise sur l’effet de chaîne

 Le vélo mise sur l’effet de chaîne

Michel Escoffier, Président du "Collectif Vélos en Ville" compte ses adhérents en vélos, soit quatre cents actuellement. Bicyclard de la première heure, il assure le relais entre les deux-roues et la mairie qui poursuit ses réflexions sur l’aménagement de pistes réservées. L’occasion de profiler les comportements du Marseillais en plein transport.

Koinai : Pourquoi, à l’instar de Strasbourg, Marseille ne s’est pas mise au vélo ? Michel Escoffier : Strasbourg a de tout temps eu une fréquentation de vélos importante, beaucoup plus importante que toutes les autres villes de France : ils représentent entre onze et quinze pour cent des déplacements, ce qui rejoint les taux qu’on observe en Hollande ou en Allemagne-Rhénane. Pourquoi Marseille a (...)

Circulations

À la bonne heure l’horo !

 À la bonne heure l’horo !

Sous l’enseigne Brico Plus, Jean-Michel et Monique Curto tiennent commerce rue Grande, à l’angle de la rue de la République. Ils fournissent les clients en matériel pour travaux légers et lourds. Depuis l’ouverture du chantier Euroméditerranée, ils voient fondre leur plateforme de réception : la chaussée est occupée par les ouvriers, les trottoirs sont rendus inaccessibles aux véhicules. Charger ou décharger devient impossible. Avec cela, l’espace disponible est amendé, les horodateurs, cette fois, sont devenus payants. Vous avez dit...

... Horodateurs ? - Je suis plutôt pour, mais plus tard, quand tout sera en ordre. À l’heure actuelle, avec tous les chantiers qu’il y a en ville, je suis contre. Voilà. Les clients se mettent deux minutes, cinq minutes là, mais s’ils veulent faire une heure, ils sont cuits, ils sortent avec 35 euros de procès, donc c’est pas valable. Je suis pour les horodateurs, ça donne à chacun l’occasion de (...)
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