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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Femme aujourd'hui

4,2 kilos de différence

 Un ange pèse - Visuel J. Lopez

Je m’appelle Houda. J’ai 25 ans. J’ai mon premier bébé. Il a un an. Il s’appelle Rayan. Dans notre religion on parle plus de mères : "Le paradis est sous leurs pieds". Parce que déjà jeune fille on a les règles douloureuses. Elle souffre… En plus les maladies… Elle est là, elle doit obéir. Elle a des rôles, elle donne le sein. Vous voyez, moi, j’ai un rôle auprès de mon bébé : je vais former un homme ou une femme qui va faire quelque chose pour le pays.

Koinai : Le couple est-il pour vous un idéal de petite fille ? J’ai jamais voulu me marier. Parce que en regardant les autres souffrir comme ça, les femmes qui restent à la maison, qui fassent le ménage, qui fassent le manger, qui attendent le mari qui rentre à la maison, et puis le reste, vous connaissez : le lit naninanani… Ça va, avec mon mari je vis pas ça, je fais pas la routine. Déjà il (...)

La Viste de bas en haut

Au 38 j’y suis, j’y reste.

Elle aime La Viste au point de ne pouvoir s’en éloigner plus de quelques jours et c’est presque la déprime. Ailleurs, c’est ennuyeux, il ne s’y passe jamais rien... C’est Corinne Beigbeder, mère au foyer et bénévole au centre social. La Viste au quotidien vue de l’intérieur, à bâtons rompus, on visite le quartier, on y fait les courses, on parle des habitants du 38, du 74 et de ceux de l’avenue, des clivages, des liens qui se nouent peu à peu, de la solidarité entre voisins, de la chaleur humaine si prégnante lors des fêtes de quartier. Le projet du Parc Hanoi ? Ce serait bien pour briser les cassures, promener les enfants et aller prendre l’air... quand les frigos déglingués, les canettes rouillées et les voitures brûlées auront été déblayés !

Koinai. - Alors, pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter, nous dire ce que vous faites dans la vie ? Corinne Beigbeder - Je m’appelle Corinne Beigbeder, je suis habitante au 38 La Viste, j’ai trois enfants, je suis pas mariée, je suis en concubinage, je suis parent déléguée de l’école primaire, je suis bénévole au centre social, je fais partie du conseil d’administration du centre social (...)

La tête de l'emploi

Contre les dents jaunes

 Contre les dents jaunes - photo-montage : Joséfa (...)

« L’aspect clinique de la blouse, du pantalon, les sabots, c’est relativement récent. Ça dénote d’une nouvelle génération. Un jour je me suis rendu dans le cabinet d’un de mes enseignants, d’une notoriété très importante. Son cabinet était vieillot : il y avait de la moquette au sol et en terme d’asepsie c’était plutôt moyen ; il travaillait en jean, sa blouse par-dessus sa chemise de ville… Ce monsieur doit être à la retraite maintenant. » Florian Chauve, chirurgien dentiste.

Koinai : Voudriez-vous décrire votre tenue et ses accessoires ? Alors, la tenue est tout à fait libre. Chaque praticien a la possibilité de faire ce qu’il veut dans son cabinet ; la seule contrainte est de respecter les conditions d’asepsie, donc d’avoir une propreté que ce soit sur lui, de ses matériaux ou au niveau de son cabinet. Ensuite, il y a des praticiens qui travaillent en tenue de ville ; (...)
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