La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
La vie des mots
Conviée à La Faites des Mots pour animer le débat « Des mots d’une langue à l’autre », la lexicologue Henriette Walter, éminente linguiste, a aussitôt répondu présente : « Je suis pour, parce que ça permet de mêler des gens différents et de donner envie à des enfants, à des gens qui ont pas l’habitude de travailler sur les langues de faire travailler leurs méninges sur des mots, voilà. » Entretien in situ avec une passionnée de la vie du langage.
Fallait pas partir comme ça !
Au n°48
Madame Bouchiki a investi ses locaux rue de la République en 1995. Après deux ans de travaux, elle ouvrait enfin sa table au "Romarin". Aujourd’hui encore, après déjà dix ans d’exercice dans "la cuisine traditionnelle qui n’est pas robotisée", elle assure le service dans un cadre aussi reluisant qu’au premier jour.
Migrante américaine
« J’ai fait a double bachelor in communication and social anthropology à Boston. J’ai trouvé une façon de terminer mon diplôme, à l’université de Salamanque. J’ai retourné aux États-Unis un an et demi. J’ai beaucoup aimé mon travail mais j’ai senti que j’étais piquée par la bug de repartir. Je savais que si je reste ici, je demanderais toujours : "Et ailleurs, qu’est-ce qui se passe ?" Donc c’est comme ça que j’arrivais à Paris par via l’Espagne. Donc là j’avais vingt-trois ans. » Marianne Caldwell.
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