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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

La tête de l'emploi

Port des sabots interdit

 Port des sabots interdit

« J’ai eu une maîtrise de biochimie-biologie cellulaire. Puis j’ai passé le concours instit, et suite à ça, j’ai passé le concours interne Professeur des Ecoles. J’exerce depuis 1993 auprès des enfants de six à douze ans. J’aime me poster devant la porte d’entrée, le matin. On les voit tous arriver ; on a toute la mode qui défile à l’école. » Sandra Debû, 41 ans, directrice de l’école primaire François Moisson à Marseille depuis six ans. Chapeau pointu.

Koinai : Existe-t-il des codes vestimentaires propres à la profession ? Je ne me suis jamais fait la remarque et je n’ai pas vraiment l’impression. On est douze, treize avec moi, puisque j’ai une demi décharge. Il y a beaucoup plus de femmes que d’hommes dans ce métier... On ne verra pas beaucoup d’enseignants en tailleur, que ce soit fille ou homme car, parmi les disciplines, il y a le sport ; c’est (...)

Femme aujourd'hui

Allons voir si la rose…

« Je m’appelle Sovanny, c’est un prénom d’origine cambodgienne. J’ai 21 ans, et à cet âge ben… je suis entre la jeune femme - je pense - et la femme. Mais, non, je ne me sens pas encore du tout femme. Je suis étudiante en école de commerce à Troyes. Ben… j’espère avoir un bon boulot dans le secteur de la gestion finance et puis comme toutes les filles, être mariée, avoir des enfants et puis… ça sera déjà pas mal. »

Koinai : Comment s’est passé le passage de l’adolescence à l’âge adulte ? Ça s’est fait naturellement. Mais c’est vrai que c’est quand j’ai quitté le cocon familial que je me suis le plus sentie adulte parce que j’avais mon appart, j’étais loin de ma famille et que je devais me faire à manger toute seule, la cuisine toute seule, le repassage… et là, je me suis sentie plus adulte, parce que j’avais plus de (...)

Paroles de commerçants

On est des pauvres commerçants

Au n° 26

 On est des pauvres commerçants

« Chez moi, c’est du prêt-à-porter féminin classique, environ trente ans jusqu’à cinquante, soixante ans. J’attends les clients, quand on a un commerce c’est que les clients qui comptent ! On peut avoir de l’or, des diamants, si y a personne qui passe, ça sert à rien. De toutes façons cette rue elle était toujours en déficit au départ. C’est pas une rue commerçante. On gagnait notre vie pour pas se plaindre, sans plus. On pouvait payer. Mais avec ces travaux c’est la folie, quoi ! » Eliahou Assouline, patron d’Angie boutique depuis bientôt dix ans.

Koinai : Vous faites partie de ceux qui restent ? Oui, d’accord, mais de quelle façon, de quelle manière, à quel prix ! J’ai fait des prêts pour rester ici par exemple. Je suis locataire. Le propriétaire c’est Eurazéo. De ce côté-là, franchement, c’était très correct. Je sais pas ce que les gens disent, en tous cas avec moi, c’était très correct. Ça se passait très bien. Ils m’ont augmenté le loyer, car (...)
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