La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
Une partie de l’histoire hors du commun pour la ville de Marseille commence à l’aube du XIXème siècle et s’éteint à l’heure sombre de la Seconde Guerre Mondiale. Elle se nomme "La Période dorée".
Beaucoup de dames viennent
Au n°7
Claude Maheut, caviste de son état, propriétaire de son fonds de commerce depuis dix ans, profite du mouvement général de rénovation sur l’artère euroméditérranéenne pour redorer son enseigne et changer de blason : "La cave à Gustave" devient "Le jeune..." - Pardon - "Le Vieux Cep". Enchanté du chantier.
Au n°84
"Laurent Guerrier, comme un guerrier. Moi, je suis ce qu’on appelle : "Le directeur de la production", et, à ma connaissance, je suis le seul architecte à ce poste en France. Je m’occupe de toutes les relations avec les architectes, les bureaux d’études, les entreprises, pour définir le produit marketing, passer les marchés et faire les travaux dans le but de revendre. Je suis salarié chez Marseille République. Nous, on est des promoteurs."
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