La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
Les petits Roberts fêtent les mots : pari gagné, le dico à la première !
Invitée à La Faites des Mots, Laurence Laporte, directrice éditoriale, rédactrice, et co-auteur de dictionnaires pour enfants aux éditions Le Robert s’est prêtée au débat « Des mots des petits aux mots des grands » : « C’est la faute à Voltaire nous a contactés au service du livre et ils nous ont tout de suite donné l’envie de venir. » D’une définition à l’autre, formule et promenade par mots et merveilles.
Ex-conseillère conjugale, Marie-Jo est aujourd’hui diplômée en psychologie. Elle cumule un poste au service d’écoute téléphonique auprès de Drogues Info Service, où elle renseigne autant les personnes toxicomanes et leur entourage que des individus en quête d’informations. Marie-Jo travaille aussi au sein d’une "maison ouverte" créée par F. Dolto, un lieu d’accueil parents-enfants. Par ailleurs, elle exerce dans son propre cabinet. D’emplois en formations, elle est parvenue, grâce à son dynamisme, à trouver sa voie.
Moi, je m’appelle Kheira ; le nom de famille ? Mersali. Et mon âge ? En 1924, le 18 septembre. Moi je suis originaire de Mostaganem mais j’ai été élevée à Oran. J’ai tout fait pour venir en France ; j’avais une maison en Algérie, j’avais tout mais j’ai tout laissé pour rentrer en France, pour être plus libre. En France, on dit "…la France…", mais la France on a plus de liberté quand même : liberté d’aller travailler, de vivre, de gagner sa vie, d’avoir une maison. La liberté pour vivre et avoir ça qu’on veut. Une femme ? Moi, à l’âge de quinze ans : j’ai pris le pouvoir. J’étais obligée de m’en sortir…
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