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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Femme aujourd'hui

Une liberté au-delà des frontières

Rencontre avec Zéliana, une jeune femme croate de trente ans, installée en France depuis deux ans. Elle a bien voulu dépasser sa timidité et défendre en français l’idée selon laquelle les hommes et les femmes ont les mêmes aspirations.
Zéliana n’a pas de freins dans sa réflexion sur les gens. Elle considère que la femme a les mêmes droits et besoins fondamentaux que l’homme et qu’il est temps que les mentalités évoluent dans ce sens. Avec elle, nous pouvons tous espérer que nos enfants hériteront d’une civilisation plus engagée en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Koinai : Viviez-vous en ville ou dans un village, avant de venir en France ? J’ai vécu à Split, une ville au bord de la mer Méditerranée. L’atmosphère dans laquelle je vivais, je l’ai un peu retrouvée ici, à Marseille. Là-bas, la vie se déroule plutôt dehors, dans les cafés, etc. Les gens communiquent beaucoup, se croisent, sont assez ouverts. Je faisais des études de droit. Je suis venue en France parce (...)

Paroles de commerçants

On est des pauvres commerçants

Au n° 26

 On est des pauvres commerçants

« Chez moi, c’est du prêt-à-porter féminin classique, environ trente ans jusqu’à cinquante, soixante ans. J’attends les clients, quand on a un commerce c’est que les clients qui comptent ! On peut avoir de l’or, des diamants, si y a personne qui passe, ça sert à rien. De toutes façons cette rue elle était toujours en déficit au départ. C’est pas une rue commerçante. On gagnait notre vie pour pas se plaindre, sans plus. On pouvait payer. Mais avec ces travaux c’est la folie, quoi ! » Eliahou Assouline, patron d’Angie boutique depuis bientôt dix ans.

Koinai : Vous faites partie de ceux qui restent ? Oui, d’accord, mais de quelle façon, de quelle manière, à quel prix ! J’ai fait des prêts pour rester ici par exemple. Je suis locataire. Le propriétaire c’est Eurazéo. De ce côté-là, franchement, c’était très correct. Je sais pas ce que les gens disent, en tous cas avec moi, c’était très correct. Ça se passait très bien. Ils m’ont augmenté le loyer, car (...)

Industries Marseillaises

Voyage au pays des santons

Suivez le guide !

 Au pays de Pagnol - photo : JLopez

Nous avons visité quelques ateliers et autres boutiques de santonniers à Marseille. La liste est loin d’être exhaustive, certes, mais elle vous donnera néanmoins une petite idée de l’art et la manière de créer ces figurines si spécifiquement provençales et qui n’en connaissent pas moins un succès croissant par-delà les frontières.

Les santons Arterra Cette boutique artisanale existe depuis neuf ans. Elle emploie quinze personnes. Onze travaillent en atelier et quatre en magasin. L’accueil y est très chaleureux. Pour assister à la fabrication des santons, il faut prendre rendez-vous par téléphone quelques jours à l’avance, en précisant que vous voulez visiter l’atelier. La visite dure alors environ un quart d’heure. Les (...)
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