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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Au hasard des rues

" Sur le bout de la langue : la relève est là ! "

La vie des mots

 

Conviée à La Faites des Mots pour animer le débat « Des mots d’une langue à l’autre », la lexicologue Henriette Walter, éminente linguiste, a aussitôt répondu présente : « Je suis pour, parce que ça permet de mêler des gens différents et de donner envie à des enfants, à des gens qui ont pas l’habitude de travailler sur les langues de faire travailler leurs méninges sur des mots, voilà. » Entretien in situ avec une passionnée de la vie du langage.

Koinai : Pouvez-vous évoquer les apports d’une langue à l’autre, au fil du temps ? Oui, d’ailleurs ça va être le sujet du débat : les emprunts du français aux autres langues et des autres langues à la langue française. Quand on pense au français, on peut dire qu’il y a eu de gros paquets, disons, hein. Si on remonte le temps, y’a eu d’abord l’apport germanique. On a eu les Francs qui sont arrivés, qui (...)

Sur la route

En premier, la passion de partir

Migrant français

 sac export

« Je rentre cette année dans le club des cinquantenaires, de ceux qui ont mal au cou quand ils se lavent le matin. Il y a six, sept ans je suis parti en Indonésie. Depuis je fais de l’import-export. J’ai une petite fabrique là-bas de meubles en bois exotique. J’ai toujours adoré ce métier-là parce que ça fait rêver, ça fait le voyage. Mais j’avais pas envie de m’installer à 100% à l’étranger, de vivre dans un autre pays. J’avais envie de faire de l’import-export... Ce retour à chaque fois. Normalement je reste sept mois par an en Indonésie et cinq mois en France : deux mois là-bas, un mois ici. » Philippe Escanes, entrepreneur marseillais.

Koinai : Quelle est votre formation initiale ? Ma formation de base ! Je suis un autodidacte. Je viens des périodes fabuleuses des années 70 où on connaissait ni le chômage, ni le sida, ni les préservatifs, c’est extraordinaire. Donc ma formation de base, disons que j’ai passé mon bac et après comme on avait 0% de chômage je suis parti aux Beaux-Arts. J’en avais rien à foutre d’aller faire les études (...)

La Viste de bas en haut

Au 38 j’y suis, j’y reste.

Elle aime La Viste au point de ne pouvoir s’en éloigner plus de quelques jours et c’est presque la déprime. Ailleurs, c’est ennuyeux, il ne s’y passe jamais rien... C’est Corinne Beigbeder, mère au foyer et bénévole au centre social. La Viste au quotidien vue de l’intérieur, à bâtons rompus, on visite le quartier, on y fait les courses, on parle des habitants du 38, du 74 et de ceux de l’avenue, des clivages, des liens qui se nouent peu à peu, de la solidarité entre voisins, de la chaleur humaine si prégnante lors des fêtes de quartier. Le projet du Parc Hanoi ? Ce serait bien pour briser les cassures, promener les enfants et aller prendre l’air... quand les frigos déglingués, les canettes rouillées et les voitures brûlées auront été déblayés !

Koinai. - Alors, pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter, nous dire ce que vous faites dans la vie ? Corinne Beigbeder - Je m’appelle Corinne Beigbeder, je suis habitante au 38 La Viste, j’ai trois enfants, je suis pas mariée, je suis en concubinage, je suis parent déléguée de l’école primaire, je suis bénévole au centre social, je fais partie du conseil d’administration du centre social (...)
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