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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Les sentences de l'habitant

Au pied des marches

Il était marié avec deux enfants et vivait dans le quartier du côté de Sainte Anne. Un jour il est tombé et s’est cassé la cheville. Il ne s’est jamais réellement relevé depuis. De complications en déboires, Jean-Luc est arrivé rue de la Rép. Avec ses béquilles il a rejoint le bataillon de clochards qui occupent la rue du foyer Forbin. Son CAP de mécanicien, son expérience de barman n’y peuvent rien : ce natif de Marseille loge depuis trois ans sur le bitume avec deux compagnons de fortune. Témoignage sur la chaussée.

Koinai : Êtes-vous aidé par les associations ? Pas vraiment, non. À part l’Accueil de nuit "Forbin", qui nous héberge pour cinquante centimes la nuit, de dix-sept heures trente à six heures du matin, non, personne. K : Percevez-vous une prime d’invalidité ? Pour le moment, non, rien. Toutes les démarches sont faites auprès de la COTOREP, mais c’est très long, c’est le moins qu’on puisse dire. K : De (...)

Inventaires

Pélérinage au sanctuaire des navettes

Au commencement était une barque...

Nicolas Imbert est un homme heureux, chaque jour une flottille de navettes sort de son four pour le plus grand bonheur de ses clients. La plus vieille boulangerie de Marseille dont il est responsable, fête cette année son deux cent trentième anniversaire. C’est en ce lieu que sont fabriquées dans le secret les fameuses navettes de St-Victor. Portrait-interview d’un homme qui conjugue son métier avec la passion d’un savoir-faire inscrite dans la lignée de ceux qui l’ont précédé.

Koinai. - Pouvez-vous commencer par vous présenter ? Nicolas Imbert. - Je suis Nicolas Imbert, patron du four des navettes qui est la plus vieille boulangerie de Marseille, et qui fait notre grande spécialité que sont les navettes. K. - Vous êtes donc indissociable de St-Victor... ? N I. - On n’est pas frères ni sœurs, mais alors vraiment on a une histoire commune, puisque la grande tradition (...)

Femme aujourd'hui

Un F2 pour France et la rue pour Nikita

Pour France, l’idéal féminin c’est la bonne épouse à la maison qui s’occupe de ses enfants. Malheureusement, la vie ne lui a réservé que souffrance et misère : France est à la rue depuis son plus jeune âge. Elle se trouve plus forte dans sa tête qu’un homme. Car dehors, les différences ne tiennent plus, les règles sont les mêmes pour tous.

Koinaï : Quel est votre parcours ? Je ne suis pas une SDF, mais une SDC c’est-à-dire sans domicile connu. J’ai travaillé pendant vingt-cinq ans en tant que gestionnaire dans une société. J’ai été aide-comptable, secrétaire et standardiste, puis je me suis mariée. J’ai fait ma fille dans le dos de mon mari parce qu’il n’aimait pas les enfants. J’ai travaillé uniquement pour elle et je gagnais bien ma vie. (...)
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