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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Les sentences de l'habitant

La lettre est arrivée

Au n°18

 La lettre est arrivée

Vendredi soir au bar Paris Palace. Il est dix heures et les membres de l’association "Centre Ville Pour Tous" sont sur le point de se quitter. La réunion terminée, le débat se poursuit hors champ ; la tension n’est pas totalement retombée : Nadine Roubertout, dont le bail expire au mois d’avril, vient de prendre connaissance de l’augmentation légale applicable si renouvellement. Cette responsable de la communication compte bien faire entendre son désaccord. Vindicte.

Chez moi il n’y a pas de travaux prévus. Je suis rentrée dans un appartement où les propretés avaient été faites, mais pas avant mon entrée, plutôt par les locataires précédents. En tout cas c’était très propre. Il n’empêche que c’était un simple cache misère : il y a des fissures partout, les canalisations sont celles d’origine, l’électricité a été faite à la va-vite, le carrelage a des dénivelés parce qu’il (...)

Les voix du chantier

"Tous les pieds dans les tranchées"

Au n°5

 Tous les pieds dans les tranchées -photo Archives (...)

« J’ai jamais fait une opération aussi urgente et difficile. Sérieusement, c’est les pires conditions de travail que j’ai connues : on étudie au milieu des gens qui eux, construisent. Le chantier touche à son terme, ils sont pas encore en retard mais presque, la machine est totalement emballée. C’est pas la mauvaise volonté de la part des collègues du BTP, loin de là au contraire, mais la cohabitation avec des gens comme nous... Avec la pression qu’ils ont sur les épaules, ça devient très rapidement infernal. Le pire écueil, dans ces cas-là, celui à éviter à tout prix, c’est de détruire, détruire quelque chose sans l’avoir compris parce qu’on va trop vite. » Nicolas Weyder, responsable de la fouille du quai romain.

Les prémices de l’archéologie, en fait, à Marseille, c’est pas vraiment la rue de la République, ça serait plutôt la construction de la nouvelle Major dans les années 1840-1850. Là y’a les premières constatations archéologiques. Il me semble que c’est Espérandieu qui est l’architecte et le maître d’oeuvre de la nouvelle Major ; il trouve le baptistère paléo-chrétien du quatrième, cinquième siècle après (...)

Femme aujourd'hui

Le complexe d’Adam

Celle qui voulait être celui

 Le complexe d’Adam

« J’ai eu du mal, j’ai eu du mal à m’accepter en tant que femme. Ça vient peut-être aussi de mon prénom hein ! Mon prénom, j’ai eu du mal à l’accepter gamine, parce que "Ève" eh ben c’est le symbole de la femme, voilà. C’est la première femme dans la religion catholique qui… C’est celle qui a porté le péché, le péché originel ! Il faut se le trimballer, ce prénom. C’est peut-être à cause de mon prénom que j’ai pas accepté le regard de l’homme… C’est surtout la maternité qui m’a fait changer, qui m’a fait me considérer différemment. » Ève Debou, 49 ans et demi, conseillère en économie sociale et familiale.

Koinai : Quand vous êtes-vous dit que vous étiez une femme ? Quand je me suis dit ça ? Eh ben, y’a pas longtemps, y’a pas longtemps du tout. Vraiment une femme… J’ai eu plusieurs étapes parce que quand j’étais gamine, quand j’étais ado, je refusais d’être une femme. J’aurais préféré être un garçon parce que j’étais très axée sur le sport, sur les sports à risque. Puis c’était l’époque de la libération de (...)
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