Deprecated: Unparenthesized `a ? b : c ? d : e` is deprecated. Use either `(a ? b : c) ? d : e` or `a ? b : (c ? d : e)` in /home/wwwapp/spip/ecrire/inc/utils.php on line 2697
Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Industries Marseillaises

Langue d’argile

Tuilerie marseillaise : et s’il n’en reste qu’une…

 

La tuile, c’est son métier : depuis juin 2006, Patrice Pincemail, 38 ans, dirige l’usine Lafarge sur le chemin de Saint-Louis au Rove, quartier Saint-Louis : « On reste sur du produit très méditerranéen, c’est-à-dire à fort galbe, qui rappelle un peu la forme de la tuile canal qui était fabriquée aux Milles et qui est traditionnelle : c’est ce qui se vend encore, depuis très très longtemps. » Toitures et savoir-faire coutumiers : palette et paysage régional, au rythme des saisons et des exigences.

Koinai : Quels produits fabrique-t-on à l’usine ? C’est des produits à base de terre cuite, essentiellement de la tuile, on ne fabrique pas des briques : on ne fabrique que de la tuile spécifique vendue uniquement ou à 90%, dans la région : c’est latuile entre dix ou treize au mètre carré, il faut en mettre dix pour un mètre carré de couverture. Donc, on fabrique les tuiles traditionnelles que l’on voit (...)

La tête de l'emploi

Port des sabots interdit

 Port des sabots interdit

« J’ai eu une maîtrise de biochimie-biologie cellulaire. Puis j’ai passé le concours instit, et suite à ça, j’ai passé le concours interne Professeur des Ecoles. J’exerce depuis 1993 auprès des enfants de six à douze ans. J’aime me poster devant la porte d’entrée, le matin. On les voit tous arriver ; on a toute la mode qui défile à l’école. » Sandra Debû, 41 ans, directrice de l’école primaire François Moisson à Marseille depuis six ans. Chapeau pointu.

Koinai : Existe-t-il des codes vestimentaires propres à la profession ? Je ne me suis jamais fait la remarque et je n’ai pas vraiment l’impression. On est douze, treize avec moi, puisque j’ai une demi décharge. Il y a beaucoup plus de femmes que d’hommes dans ce métier... On ne verra pas beaucoup d’enseignants en tailleur, que ce soit fille ou homme car, parmi les disciplines, il y a le sport ; c’est (...)

Au hasard des rues

" Sur le bout de la langue : la relève est là ! "

La vie des mots

 

Conviée à La Faites des Mots pour animer le débat « Des mots d’une langue à l’autre », la lexicologue Henriette Walter, éminente linguiste, a aussitôt répondu présente : « Je suis pour, parce que ça permet de mêler des gens différents et de donner envie à des enfants, à des gens qui ont pas l’habitude de travailler sur les langues de faire travailler leurs méninges sur des mots, voilà. » Entretien in situ avec une passionnée de la vie du langage.

Koinai : Pouvez-vous évoquer les apports d’une langue à l’autre, au fil du temps ? Oui, d’ailleurs ça va être le sujet du débat : les emprunts du français aux autres langues et des autres langues à la langue française. Quand on pense au français, on peut dire qu’il y a eu de gros paquets, disons, hein. Si on remonte le temps, y’a eu d’abord l’apport germanique. On a eu les Francs qui sont arrivés, qui (...)
Creative Commons License La revue du témoignage urbain (http://www.koinai.net), développé par Résurgences, est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons : Paternité-Pas d’Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France.
La revue Koinai : qui et pourquoi ?   |   Koinai ?   |   Mentions légales   |   Appel à contribution Plan du site
Site propulsé par l'Atelier du code et du data, chantier d'insertion numérique