La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
Michel Escoffier, Président du "Collectif Vélos en Ville" compte ses adhérents en vélos, soit quatre cents actuellement. Bicyclard de la première heure, il assure le relais entre les deux-roues et la mairie qui poursuit ses réflexions sur l’aménagement de pistes réservées. L’occasion de profiler les comportements du Marseillais en plein transport.
Les liaisons franco-arméniennes
L’éclatement de l’URSS en 1992 a poussé les Arméniens sur les routes pour la troisième fois en moins d’un siècle. À la suite de ses grands-parents, exilés en France après le génocide puis renvoyés au pays après la deuxième guerre mondiale, Nouné, fatiguée des années de récession économique en Arménie fait elle aussi le voyage vers la France, en 1994. Retour aux sources, celles de son père en particulier, qui avait vu le jour à Marseille en 1934 avant de faire la navette dans l’autre sens en 1948, à bord d’un bateau le conduisant avec ses parents dans son pays inconnu. Récit.
La lettre est arrivée
Au n°18
Vendredi soir au bar Paris Palace. Il est dix heures et les membres de l’association "Centre Ville Pour Tous" sont sur le point de se quitter. La réunion terminée, le débat se poursuit hors champ ; la tension n’est pas totalement retombée : Nadine Roubertout, dont le bail expire au mois d’avril, vient de prendre connaissance de l’augmentation légale applicable si renouvellement. Cette responsable de la communication compte bien faire entendre son désaccord. Vindicte.
|
||
La revue Koinai : qui et pourquoi ? | Koinai ? | Mentions légales | Appel à contribution Plan du site |