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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Chacun son métier

Deux pieds sur terre

Celui qui soignait le corps des morts

 Deux pieds sur terre

« Je pourrais toujours avoir des regrets d’avoir choisi ce métier par rapport à ce que j’avais fait initialement, mon diplôme de muséologie. J’aurais plus été attiré par la critique d’art ou la documentation ! J’aurais dû passer le conservatoire de musée. Mais au retour de l’armée, j’étais un petit peu las de tout ça, et donc j’ai recommencé à zéro. Maintenant, je connais tellement bien le métier que je me demande si je pourrais faire autre chose… Je pense que je suis condamné à aller jusqu’au bout. » Gérard Tondu, thanatopracteur, 53 ans.

Koinai : Depuis quand la profession existe-t-elle ? C’est une question toujours un peu délicate. Heu… il faut remonter au XIXème siècle pour voir apparaître déjà le premier traitement d’un corps d’un défunt avec une méthode qui est celle qu’on pratique encore aujourd’hui. Il y a eu des expérimentations préalables mais ce n’était que des expérimentations. Et la première méthode qui a été suivie, et qui fait (...)

Inventaires

Le marché des Capucins

Quartier Noailles à Marseille

 au marché - photo : JLopez

Cet article propose d’aborder brièvement une série d’approches sur le marché des Capucins, dans le quartier de Noailles à Marseille, telles que l’histoire architecturale et l’urbanité contemporaine du lieu ou encore, la sociabilité actuelle, à travers les relations interculturelles entre les différents acteurs qui animent cet espace bouillonnant. Autrement dit, qu’est-ce qui fait la singularité humaine et marchande de ce petit quartier de l’hyper centre de Marseille, plaque tournante des flux migratoires qui façonne la ville ?

Approche historique C’est au chevalier De Noailles, qui occupait un superbe hôtel dont il reste aujourd’hui un balcon en fer forgé et une fontaine en forme de vasque visibles dans la cour de l’immeuble situé au n°13 du marché des Capucins, que le quartier doit son nom. L’urbanisation du quartier de Noailles commence véritablement à partir du XVIIe siècle, le long d’une voie de communication du nom de (...)

Femme aujourd'hui

Le complexe d’Adam

Celle qui voulait être celui

 Le complexe d’Adam

« J’ai eu du mal, j’ai eu du mal à m’accepter en tant que femme. Ça vient peut-être aussi de mon prénom hein ! Mon prénom, j’ai eu du mal à l’accepter gamine, parce que "Ève" eh ben c’est le symbole de la femme, voilà. C’est la première femme dans la religion catholique qui… C’est celle qui a porté le péché, le péché originel ! Il faut se le trimballer, ce prénom. C’est peut-être à cause de mon prénom que j’ai pas accepté le regard de l’homme… C’est surtout la maternité qui m’a fait changer, qui m’a fait me considérer différemment. » Ève Debou, 49 ans et demi, conseillère en économie sociale et familiale.

Koinai : Quand vous êtes-vous dit que vous étiez une femme ? Quand je me suis dit ça ? Eh ben, y’a pas longtemps, y’a pas longtemps du tout. Vraiment une femme… J’ai eu plusieurs étapes parce que quand j’étais gamine, quand j’étais ado, je refusais d’être une femme. J’aurais préféré être un garçon parce que j’étais très axée sur le sport, sur les sports à risque. Puis c’était l’époque de la libération de (...)
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