La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
Celui qui soignait le corps des morts
« Je pourrais toujours avoir des regrets d’avoir choisi ce métier par rapport à ce que j’avais fait initialement, mon diplôme de muséologie. J’aurais plus été attiré par la critique d’art ou la documentation ! J’aurais dû passer le conservatoire de musée. Mais au retour de l’armée, j’étais un petit peu las de tout ça, et donc j’ai recommencé à zéro. Maintenant, je connais tellement bien le métier que je me demande si je pourrais faire autre chose… Je pense que je suis condamné à aller jusqu’au bout. » Gérard Tondu, thanatopracteur, 53 ans.
Un quartier, ce sont des habitants et des commerces. A vrai dire, la nouvelle rue de la République manque un peu des deux. L’avis d’un pharmacien.
En devenir, épanouie, mère avant tout, pressée par la société...
Comment, de nos jours, les femmes arrivent-elles à assumer ces différentes dimensions (personnelle, familiale, sociale, professionnelle...) qui les concernent ? Pour le savoir, nous avons posé la question à quatre d’entre elles, qui n’hésitent pas à nous livrer plus qu’un message, un souhait unique, celui de la destinée de la femme, celui de devenir mère...Nous avons demandé à Sonia 23 ans, Moufida 31 ans, Nahalee 28 ans et Sohad 40 ans, ce que signifie être une femme aujourd’hui. Extraits choisis.
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