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Les sentences de l'habitant - Mutations urbaines - La république en chantier - Les sentences de l'habitant - La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

Les sentences de l'habitant

La requalification de la rue de la République déploie son armada sous les yeux du résident ancien ou nouveau. Etabli depuis trente ans ou débarqué depuis quelques mois, à chacun d’exprimer, avec ses mots, son appréhension de ce remodelage. En mémoire.

Huit articles.

Je bouge pas avant 2010

 Je bouge pas avnt 2010

Alors que le mois de janvier est marqué par la disparition des enseignes commerçantes, côté logement, certaine locataire affirme, bail à l’appui, que rien ne saurait l’amener à partir avant expiration. Au 93 de la rue de la République, la mère assure la défense du périmètre familial, la nécessité faisant office d’obstination. Argumentaire.

Koinai : Vous êtes locataire ? Ouais, le propriétaire c’est Marseille République. Marseille République, voilà. Nexcity la grande Agence se trouve à Paris. Pour payer c’est juste là, au 97 ; il y a deux petits bureaux Nexcity mais la grande société se trouve à Paris. K : Vous travaillez ? Je travaille, je travaille même le soir tard, je rentre à deux heures du matin. Obligée, je travaille pour mes (...)

Au pied des marches

Il était marié avec deux enfants et vivait dans le quartier du côté de Sainte Anne. Un jour il est tombé et s’est cassé la cheville. Il ne s’est jamais réellement relevé depuis. De complications en déboires, Jean-Luc est arrivé rue de la Rép. Avec ses béquilles il a rejoint le bataillon de clochards qui occupent la rue du foyer Forbin. Son CAP de mécanicien, son expérience de barman n’y peuvent rien : ce natif de Marseille loge depuis trois ans sur le bitume avec deux compagnons de fortune. Témoignage sur la chaussée.

Koinai : Êtes-vous aidé par les associations ? Pas vraiment, non. À part l’Accueil de nuit "Forbin", qui nous héberge pour cinquante centimes la nuit, de dix-sept heures trente à six heures du matin, non, personne. K : Percevez-vous une prime d’invalidité ? Pour le moment, non, rien. Toutes les démarches sont faites auprès de la COTOREP, mais c’est très long, c’est le moins qu’on puisse dire. K : De (...)

La lettre est arrivée

Au n°18

 La lettre est arrivée

Vendredi soir au bar Paris Palace. Il est dix heures et les membres de l’association "Centre Ville Pour Tous" sont sur le point de se quitter. La réunion terminée, le débat se poursuit hors champ ; la tension n’est pas totalement retombée : Nadine Roubertout, dont le bail expire au mois d’avril, vient de prendre connaissance de l’augmentation légale applicable si renouvellement. Cette responsable de la communication compte bien faire entendre son désaccord. Vindicte.

Chez moi il n’y a pas de travaux prévus. Je suis rentrée dans un appartement où les propretés avaient été faites, mais pas avant mon entrée, plutôt par les locataires précédents. En tout cas c’était très propre. Il n’empêche que c’était un simple cache misère : il y a des fissures partout, les canalisations sont celles d’origine, l’électricité a été faite à la va-vite, le carrelage a des dénivelés parce qu’il (...)
Les sentences de l'habitant
  • Marseille-République tiendra-t-elle ses promesses ?

    Arrêtez-donc ! Qui c’est qu’est ménagé de nos jours ? Voyez pas un peu ? Lisez pas les jour­naux ? Tous ces jeu­nes qui n’ont plus de bou­lot, qui n’ont plus rien ? C’est ça la confiance ? Tous ces jeu­nes qui s’ima­gi­nent (...)

  • La résistante

    Pour moi, ça a duré un an et demi avant qu’on me pro­pose un relo­ge­ment ici. Compte tenu de la flam­bée des prix des loyers, moi je pou­vais pas trou­ver, enfin, l’équivalent de ce que j’avais, en (...)

  • Le dernier du 43

    Les squat­ters, j’ai jamais eu de pro­blème avec eux, mais ce qui est embê­tant, c’est qu’ils peu­vent être dan­ge­reux aussi. Quelqu’un qui n’a pas où aller, il peut être agres­sif.

  • Regardez le mensonge

    C’est madame Palombo elle s’appelait, "Médiateur de Marseille République". Parce que les gens qu’ils ont envoyés comme ça, ils les ont appelés des médiateurs. Et aujourd’hui encore ils les appellent des médiateurs. Voilà. (...)

  • Les uns emménagent...

    Il y a un bas­sin de réten­tion d’eau qui est en train de se cons­truire, il y a un par­king aussi, puis ils réa­mé­na­gent tout le rond-point aussi, et puis pour le tram­way (...)

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