A la redécouverte du patrimoine vivant.
Le savon de Marseille traditionnel aura traversé les siècles et survécu à toutes les tourmentes de l’histoire, résistant aux lessives et autres produits chimiques des temps modernes, il est aujourd’hui redécouvert pour ses multiples usages et pour sa qualité naturelle. C’est en compagnie de Serge Bruna, en la "Savonnerie de La Licorne" du Cours Julien que nous allons à la rencontre d’un produit légendaire qui a su conquérir le monde.
Au commencement était une barque...
Nicolas Imbert est un homme heureux, chaque jour une flottille de navettes sort de son four pour le plus grand bonheur de ses clients. La plus vieille boulangerie de Marseille dont il est responsable, fête cette année son deux cent trentième anniversaire. C’est en ce lieu que sont fabriquées dans le secret les fameuses navettes de St-Victor. Portrait-interview d’un homme qui conjugue son métier avec la passion d’un savoir-faire inscrite dans la lignée de ceux qui l’ont précédé.
Le quartier La viste vue par la présidente du Centre Social
Après vingt ans de bons et loyaux services, Maria Thieule liquidait les actifs de son tabac-presse. En résidence au 38 sur la même période, c’est une présidente du Centre Social avertie qui nous fait part de la situation du quartier, de la paupérisation de la cité et des différents clivages. N’habitant plus à La Viste aujourd’hui, elle reste attachée à ce quartier qu’elle aime, et dont le côté village où beaucoup de gens s’entraident malgré les difficultés, lui manque. Alors, elle y passe ses journées et oeuvre au quotidien pour plus de mixité !
Koinai - Bonjour, pouvez-vous vous présenter ? Khaled - Bonjour, je m’appelle Khaled. Je suis d’origine Kurde syrien et je travaille comme infographiste depuis 2001. K. - Depuis combien de temps êtes-vous en France (...)
Koinai : Bonjour. Parlez-moi de votre vie à Alger. Fifi : Ma vie à Alger, elle s’est arrêtée en 2001... J’ai eu une très bonne enfance. J’ai vécu dans une très belle maison, une grande et belle maison qui a été construite (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Monique Khezziri - Moi, c’est Madame Monique Khezziri, présidente de l’amicale des locataires de la cité Consolat depuis 1994. Notre activité, c’est l’amélioration du cadre de vie, (...)
Koinai - Pouvez vous présenter, nous dire ce que vous faites dans la vie, vos activités... Si vous êtes originaire de Marseille ? Christian Théry - Christian Théry, je ne suis pas originaire de Marseille, je suis né (...)
Koinai. - Pour commencer, est-ce que vous voulez bien vous présenter ? Nathalie Lamoureux. - Je suis madame Lamoureux Nathalie, je suis la directrice de l’école maternelle de la Viste depuis 2005, j’ai la classe à (...)
Koinai - Pour commencer, est-ce que vous pouvez présenter votre école et votre mission ? Christine Poggi - Alors, au niveau de l’école Notre-Dame de La Viste, nous avons ici la structure maternelle et primaire, et plus (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter et nous parler votre activité ? Jean-Luc Mingalon - Des activités, j’en ai deux. J’ai, d’un côté le groupe sportif Consolat, qui s’occupe de toute la partie football, sportive du (...)
L’AMICALE ET LE VOISINAGE Jacky - On s’occupe de l’Amicale des locataires de la Cité Saint-Louis. Maryse - On s’occupe des maisons ! On s’occupe des travaux à faire auprès du bailleur. Jacky - Voilà. C’est une amicale, (...)
K. - Pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter ? Jérémie N’tsaï - Oui, Jérémie N’tsaï , je suis le directeur de l’école La Viste Bousquet depuis septembre 2010. J’ai demandé à être dans cette école et je suis très (...)
K. - Est-ce que vous pouvez commencer par vous présenter ? Bouallem Idri - Moi, je m’appelle Idri Bouallem, ça fait treize ans que je suis ici, en tant que vendeur. K. - Vous êtes originaire de Marseille ? B I. - (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Ayette Boudelaa - Je m’appelle Ayette Boudelaa, j’étais commerçante à Saint Louis, pendant près de douze ans et j’étais également présidente de cette fédération qui existe depuis plus de (...)
Koinai. - Alors, pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter, nous dire ce que vous faites dans la vie ? Corinne Beigbeder - Je m’appelle Corinne Beigbeder, je suis habitante au 38 La Viste, j’ai trois (...)
Koinai. - Pouvez-vous vous présenter, ainsi que votre mission ? Olivier Briard - Olivier Briard, proviseur du lycée Saint-Exupéry depuis peu, et également président du GRETA, de la formation continue du GRETA Marseille (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Houcine Khatem - Je m’appelle Khatem Houcine, je suis commerçant de quartier, j’ai une épicerie, depuis trois ans. Et j’habite juste au dessus du magasin, depuis un an. K. - (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Karim Mahi - Je m’appelle Karim Mahi, j’habite au quartier depuis vingt ans. Je suis éducateur au groupe sportif Consolat, je m’occupe des petits de treize, quatorze ans et je suis (...)
Koinai - Pouvez-vous, vous présenter ? Ramzi - Moi, je m’appelle Ramzi, je suis né à Marseille, j’ai 26 ans. K. - Que pensez-vous de Marseille ? C’est une ville que vous aimez ? R. - Et ouais. Quand on est marseillais, (...)
Koinai - Voulez-vous commencer par vous présenter ? Mathilde - Mathilde, j’habite le quartier. Je suis mère de famille, et je suis, depuis des années, passionnée par les plantes, la santé, la nature et la sensibilisation (...)
Koïnaï - Voulez-vous commencer par vous présenter ? Marenostra - Eh bien, je m’appelle Olivier Auplat, j’ai quarante-huit ans, je suis menuisier et charpentier de marine. K. - Faites-vous cela depuis longtemps ? M. - (...)
Koinai - Pourriez vous commencer par vous présenter ? Margaux - Je m’appelle Margaux, je suis fondatrice d’une association dans le 4ème arrondissement aux Cinq-Avenues et j’habite Marseille, depuis vingt-cinq ans. J’ai (...)
Koïnaï - Voulez-vous commencer par vous présenter ? Alain Boggero - Je m’appelle Alain Boggero. Je suis né à La Seyne-sur-Mer, à côté de Toulon. Ça fait douze ans que je suis à Marseille. Mon atelier se trouve au 118 rue (...)
Koinai - Pouvez-vous vous présenter ? Yves Khemis - Alors, oui. Je m’appelle monsieur Khemis Yves, père de famille de six enfants et installé à Marseille depuis le 1er janvier 1963. J’ai 72 ans et quand je suis arrivé, (...)
Koinai : Présentez-vous à nous. J’suis Simone, 64 ans. K : Vous avez été gardienne aux calanques de Sormiou... De ’94 à 2006, pendant 13 ans. K : C’était avec votre mari ? Ah oui, on n’peut pas être seul, on n’peut pas (...)
Koinai : Ma question concerne le raffinage du sucre. Quelle différence il y a, entre le sucre blanc et le roux ? Alors, je vous dirais que le sucre roux est naturel, diététique, pas transformé. Seulement, le sucre qui (...)
K : Comment a été créée l’association ? Jean-François Mauro : L’association a été créée il y a plus de 40 ans maintenant, en 1972. Pour refaire un peu d’historique, dans les années 60/70, la zone de Fos a connu une forte (...)
Koinai : Présentez-nous votre association. Daniel Moutet : Notre association s’est créée en 2003, essentiellement pour combattre GDF. La venue de GDF sur la plage du Cavaou pour nous c’était dramatique, c’était la perte (...)
K : Est-ce que vous pouvez vous présenter ? Moi, je m’appelle Cynthia Lopuszanski, je suis gérante de cette boutique depuis un peu plus de cinq ans maintenant. Voilà... je suis d’une famille de pêcheurs et de commerçants (...)
Koinai : Dis-moi où tu es né ? Je suis né à Bogotá, en Colombie, année 78, voilà, je suis né le 7 juillet. K : Tu es resté longtemps là-bas ? Non, en fait j’ai pas mal bougé depuis que je suis petit. A l’âge d’un an, j’ai (...)
Koinai : Bonjour KTee. Aujourd’hui, à l’ère des préoccupations écologiques, au niveau mondial, nous tenons à vous remercier pour cet entretien... Pour commencer, quel est l’objet de votre association, "Roule ma frite" ? (...)
K : Une petite présentation, pour commencer ? Alors voilà, c’est la boucherie Baldacchino Michel, 107 avenue des Chartreux... On est installés depuis 1959. Je suis d’origine italienne. K : De quel endroit ? Je suis né (...)
Koinai : À quand remonte votre plus vieux souvenir d’enfance lié à l’activité de jardinerie ? Vous pouvez nous en parler ? Greg et Mickaël : On était petits, notre mère bouturait déjà des plantes ; chez l’un ou chez (...)
...J’ai été très surpris par exemple, dans la dernière expo, j’aurais jamais cru... Parce que moi je suis un petit peu au niveau de l’artisanat, pour moi c’est avant tout des bouts de ficelle, des bouts de tissu, de la (...)
I - ARTICLES COMPLEMENTAIRES Extraits d’articles reprenant les thèmes de l’ensemble des articles de la rubrique "Ecologie et Recyclage" : Les grands principes fixés par la loi du 13 juillet 1992, et notamment la (...)
I - Articles complémentaires sur deux activités : l’industrie du savon de Marseille et la fabrication du chocolat 1. Histoire du savon de Marseille Le savon de Marseille, ce « cube » composé à 72% d’huiles, est utilisé (...)
COMPLÉMENTS I - Articles complémentaires Manger n’a rien de banal : il s’agit d’incorporer en soi un élément étranger. Or le mangeur, en définitive, "devient ce qu’il consomme", en intégrant les qualités physiques, morales, (...)
I - Articles complémentaires Un peu d’histoire… La France est le pays européen qui a ouvert le plus tôt la nationalité aux étrangers dès la deuxième moitié du XIXe siècle. La nationalité y était alors régie par le droit du (...)
Koinai : D’où êtes-vous originaire ? Je suis originaire de la province de Trévise, en Vénétie. Je suis issu d’un milieu paysan. K : Vous êtes né en 1940, en pleine guerre. Comment vivaient vos parents à cette époque ? Mes (...)
Pour l’instant, c’est pas terrible
Koinai : Quelle est votre impression sur les travaux de la rue de la République ? On nous l’avait montrée à coup de plaquettes, d’images 3D... On nous avait montré quelque chose d’assez pharaonique. Mais, là, le résultat (...)
Koinai : Quand vos problèmes ont-ils débuté avec Marseille République ? J’habitais en face, au 50 et, je me rappelle plus, décembre 2004, 2003... J’ai reçu un non renouvellement de bail pour raison de travaux et voilà... (...)
Koinai : Bonjour M. Hedroug, vous habitez au 43 rue de la République ? Exactement, au 43, ça va faire 12 ans. Depuis 97. K : Et vous êtes le dernier occupant de l’immeuble ? Oui, l’immeuble qui est au 43. Et il y a un (...)
On allait beaucoup au Palais Longchamp, bien entendu, c’était la sortie ; le samedi, quand on avait pas classe, c’était le jour des grands-parents, ils nous amenaient au jardin zoologique. Après j’y ai mené ma fille, et (...)
Koinai : Pouvez-vous décrire votre tenue de travail ? C’est un pantalon, il faut qu’il soit en coton parce que comme ça on peut pas se brûler, et en plus un tablier de peau, c’est du porc ; ça nous protège tout le ventre (...)
Koinai : Depuis quand travaillez-vous à l’Armée du Salut ? Je suis rentré à plein temps en 93, quant à mon épouse Christiane, c’est avant. Mais ici, à Marseille, c’est seulement depuis 2001. On nous déplace souvent d’un (...)
Koinai : D’où vient le choix de votre activité ? Projet depuis l’école, passionné par l’éolienne, et envie personnelle de travailler dans ce métier. K : Avez-vous été conseillé, guidé ? Par moi-même. J’avais envie de créer (...)
Koinai : Vous faites le tri de vos déchets ménagers ? Étant donné mon handicap visuel, je fais uniquement le tri de des bouteilles, du verre, du papier ; ça oui, je tiens à le faire malgré mon handicap. Malheureusement, (...)
Koinai : Qu’est-ce qui vous amène à donner cette conférence ? Je suis membre du conseil scientifique de Locus Sonus, un laboratoire d’art sonore de l’école d’art d’Aix et de Nice et par l’intermédiaire de ce laboratoire, (...)
Koinai : Depuis quand Pôle France est-elle établie ici ? Alors, il y avait déjà une activité avec la DIT qui était ici bien avant, mais c’est une structure supplémentaire qui a été rajoutée par la Fédération à partir de (...)
Koinai : Comment décrirais-tu la cuisine tchèque ? C’est de la bonne cuisine qui est faite... je pense plutôt pour des travailleurs (rire). Ça veut dire qu’elle est assez riche, assez... oui, pour un Français, elle peut (...)
Koinai : Comment avez-vous appris cuisiner ? J’ai appris à faire la cuisine dans le tas, en regardant ma mère cuisiner des repas quand j’étais en vacances et plus tard, à perfectionner en achetant des livres de cuisine ou (...)
Koinai : Qu’est-ce qu’être une femme pour vous ? C’est beaucoup de peine et d’ennuis au quotidien, et c’est aussi une grande joie... C’est évidemment la vie qui est difficile, il faut travailler, surtout quand on est (...)
Ah ! ben ça, c’est mon tout petit neveu Gérard qu’on amène à l’école, dans la rue Magali… Oh là là ! Pensez, il a quand même quarante ans, ce petit ! Voilà, ça c’est la fin, voilà ma belle-mère qui récupère un énergumène. Assez (...)
Koinai : Depuis quand existent le kiosque et le restaurant ? Alors, il a débuté il y a quarante-cinq ans. C’est Toinou, le père donc, qui a ouvert cette boutique. Il avait quelques paniers d’huîtres dans une petite rue (...)
Koinai : Quels produits fabrique-t-on à l’usine ? C’est des produits à base de terre cuite, essentiellement de la tuile, on ne fabrique pas des briques : on ne fabrique que de la tuile spécifique vendue uniquement ou à (...)
Koinai : Comment avez-vous appris à cuisiner ? Quand on est arrivés en France, on était obligés de cuisiner. J’avais 19, 20 ans. J’aimais pas du tout cuisiner, avant, j’avais même horreur de ça. Mes sœurs, elles allaient (...)
- Je m’appelle Ben Ahmed Sabrina, j’ai quinze ans, et j’habite au Plan d’Aou depuis que ch’uis née. Ils vont nous faire habiter dans ceux qu’y vont reconstruire. Sinon, si les gens ils ont pas assez d’sous pour payer, ils (...)
Un, je l’ai pas connu parce que j’étais jeune, il est décédé, l’autre il a voulu créer une autre entreprise, donc il est resté que lui, Arbona. Et depuis il a créé, évolué, progressé. Il travaillait pour la France mais il (...)
K : Comment devient-on marin-pêcheur ? Ben, on ne devient pas : on est. Cinq générations, hè, et après c’est la continuité depuis que je suis dans la pêche avec mon père, parce que je suis initié à faire ce métier comme (...)
Koinai : L’entreprise est issue d’une fabrique traditionnelle ? Ah ! Complètement, puisque notre activité remonte à 1850, on est une vieille savonnerie marseillaise. L’atelier de fabrication, on a des chaudrons qui datent (...)
Koinai : Comment se sont passés les débuts ? Ah ! Bè ç’a été très agréable, ça m’a fait du bien. Je m’y suis fait de suite, c’était très bien, à l’époque, ça marchait beaucoup mieux que maintenant, quand même. K : Quels poissons (...)
Koinai : En quoi consiste votre travail ? On fait le contact avec les navires, donc les bateaux nous appellent, il faut leur indiquer la voie et on fait en sorte que tout se passe bien pour les entrées et sorties de (...)
Si un jour je fais plus le berger, je me vois bien, à la retraite, avoir deux, trois juments. Moi j’ai besoin de la nature, c’est ma source de vie. C’est la source de vie en général, mais c’est vital et c’est comme ça, (...)
Koinai : Est-ce un métier de père en fils ? C’est un métier qui à l’époque pouvait se transmettre de père en fils, dans la mesure où les fils de dockers avaient le droit à prendre la relève de leur père, donc de travailler (...)
Différentes voiles qu’on fabrique, oh là là ! Alors là, c’est difficile parce que c’est vachement vaste. En gros, on fait que les bateaux, on fait pas de dériveurs ni de planches à voile. Nous on est spécialisés dans les (...)
Les formes 1 et 2 ont été construites sous Napoléon III. Le terme d’accoreur n’existait pas mais en tout cas, on échouait déjà les bateaux et si je ne m’abuse, les Égyptiens avaient déjà des techniques pour échouer leurs (...)
Koinai : Votre activité s’inscrit-elle dans une tradition familiale ? Oh ! non, ce n’est pas une tradition familiale, les Établissements Robert appartenaient au nom Robert. Moi, je suis tombé là-dedans de par la voile. (...)
L’hippophagie remonte à l’âge de pierre. Interdite par Grégoire III en 732, on la retrouve pourtant au Moyen Âge. Au XIXe siècle, la demande de légalisation se renforce et malgré de vives oppositions, elle finit par se (...)
Koinai : Quel genre de bateau concevez-vous ? Alors, j’ai plusieurs cordes à mon arc : ma passion au départ, c’était le bateau de plaisance, le voilier. Quand on a commencé en 84, on a fait beaucoup de multicoques, (...)
Comme à Marseille, des restaurants sénégalais y’en avait pas beaucoup, donc on a décidé de montrer les spécialités sénégalaises aux Européens, aux Français qui sont là, aux Marseillais, voilà. Dans notre région, là où on est, (...)
Koinai : Quelle importance accordez-vous à l’habit au travail ? Ah, peut-être bien habillé. Ma foi, pas trop non plus, parce que sinon peut-être ça peut influencer, voyez, les élèves, hein ! Donc moi je pense qu’il faut (...)
Koinai : Un dictionnaire peut-il susciter le plaisir des mots ? Oui, bien sûr. Alors là, s’il y a un livre qui peut susciter le plaisir des mots, c’est bien celui-là ! Et effectivement, quand j’étais petite, j’aimais (...)
Koinai : Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir écrivain ? Ce qui a poussé Victor Hugo, Albert Camus et Philippe Sollers. C’est dans la vocation de ces gens-là que je me suis retrouvé. K : Pourquoi avez-vous choisi un (...)
Koinai : Pouvez-vous évoquer les apports d’une langue à l’autre, au fil du temps ? Oui, d’ailleurs ça va être le sujet du débat : les emprunts du français aux autres langues et des autres langues à la langue française. (...)
Alors, quand je suis rentrée, on appelait ça "service fret" parce que nous sommes une compagnie de passagers et nous faisons le fret également, c’est notre activité principale. On appelle ça les cargos mixtes. On a deux (...)
Koinai : Comment définis-tu ta féminité ? Je crois que je suis une femme toujours par le plaisir d’un regard sur moi, d’un homme, de la possibilité de… Un peu la coquetterie, le charme, quand on joue de tout ça. C’est (...)
Koinai : À quel âge vous êtes-vous sentie femme ? À quel âge ? C’est difficile… Oh, c’est autour de… Ça se passe entre seize ans et vingt-six ans, c’est… Ça peut être des moments à l’adolescence où là on sent que y’a quelque (...)
Il s’avérerait très injuste de commencer ce texte par "Il était une fois, une dame peuhl", car Hadjia Aïssa Diori était une réalité. Restant unique en son genre, elle ne nous laissera jamais l’occasion de faire coïncider sa (...)
Je vis Moussa porté par deux militaires, il était pâle, très pâle, très affaibli. J’étais atterrée, consternée, mais j’ai demandé aux deux militaires où ils l’emmenaient ; ils daignèrent me répondre en précisant qu’ils le (...)
Koinai : Pourquoi avez-vous choisi la France ? Parce que Madagascar est une ancienne colonie française, donc on parle déjà le français, et comme moi j’ai aussi vécu pendant la période coloniale, donc c’était plus facile (...)
Koinai : Quand vous orientez-vous vers la couture ? En fait, toujours, oui, j’ai toujours cousu. Avec des moments d’arrêt. C’est un goût prononcé, c’est une curiosité : voir ce que ça fait, le travail du tissu, de coudre, (...)
Koinai : Effectuez-vous un tri sélectif dans votre pharmacie ? Alors, est-ce qu’on effectue un tri sélectif ? On récupère des médicaments, après qui sont destinés à des associations, donc… ce sera les associations qui (...)
Koinai : Effectuez-vous un tri sélectif dans votre établissement ? On fait un tri, nous, sur le verre et le papier. C’est ce qu’on a à disposition (ndlr : les containers) en fait ici, pour faire un tri effectif (...)
Koinai : Comment avez-vous appris le métier ? Sur le tas. Ben, c’est ce gars qui s’est installé, et puis ça s’est naturellement fait. K : Quelles compétences la profession requiert-elle ? Du savoir-vivre ! Ah ! ah ! La (...)
Koinai : Depuis quand le conseil en ressources humaines existe-t-il ? En fait, des cabinets de recrutement il en existe, je pense, depuis les années 50-60. À la limite on peut dire, depuis le travail industriel. Le (...)
Koinai : Avez-vous vécu dans d’autres pays que la France ? Oui, j’ai vécu dans plusieurs pays : j’ai vécu en Argentine, j’ai vécu en Algérie, j’ai vécu en Belgique et en Uruguay. K : Quel pays avez-vous le plus aimé ? Je (...)
Koinai : Vous souvenez-vous de votre premier appareil photo ? Oh putain ! Instamatic. À l’époque c’était des cassettes qu’on mettait dedans ; c’était peut-être un Kodak à cassette. C’est un oncle qui m’avait offert ça. K : (...)
Koinai : "Santonnier", c’est un métier ? Ouais, c’est un métier. Les santonniers fabriquent deux sortes de santons, les santons habillés, et les santons dits "de crèche", d’argile. Les santons habillés que tout le monde (...)
Koinai : Devenir conteuse, c’est un rêve d’enfant, un hasard, une vocation ? Alors, c’est peut-être la réalisation d’un rêve d’enfant mais pendant longtemps j’ai porté ce rêve sans le savoir. Le hasard ? Oui, si on appelle (...)
La vocation pour le théâtre a dû venir entre huit et dix ans. Mes grands-parents étaient instituteurs, ils avaient toute la collection des classiques Larousse de théâtre et je me souviens que dans la maison de famille de (...)
Koinai : À quelle âge êtes-vous tombée enceinte ? À seize ans je suis tombée enceinte, mon fils il est né à dix-sept ans, j’avais seize ans et demi. K : Quelle a été votre réaction quand vous avez appris que vous alliez (...)
Koinai : Quel genre de femme êtes-vous ? Ben je suis une femme à maman, j’ai des enfants, je m’occupe beaucoup de mes enfants, je travaille, je suis une femme de maison et une mère au foyer. Je travaille aussi. Voilà. K (...)
Koinai : Pourquoi avez-vous choisi la France ? Je ne sais pas. C’est ma sœur - elle a cinq ans de plus que moi - qui m’a fait venir pour la rejoindre, pour rester avec elle. Je suis venue à Marseille, parce que ma sœur (...)
Koinai : Quand vous êtes-vous dit que vous étiez une femme ? Quand je me suis dit ça ? Eh ben, y’a pas longtemps, y’a pas longtemps du tout. Vraiment une femme… J’ai eu plusieurs étapes parce que quand j’étais (...)
Koinai : Quelles sont vos origines ? Oh ! Difficile à dire ! Je suis née au Sénégal. J’étais très petite, j’avais cinq ans, on est rentré pour des raisons de santé de mon père. On pensait y retourner, mais en fait c’était un (...)
Koinai : Et c’est quoi pour vous, être une femme ? Une femme, elle a beaucoup de choses, la femme. Y’a beaucoup de choses, je peux pas vous expliquer le ça qu’on a nous. C’est une richesse, mais les hommes ils veulent pas (...)
Koinai : Comment se compose votre tenue professionnelle ? Blouse blanche obligatoire - à l’école on avait des blouses roses - pour l’image déjà de sérieux, de compétence et de professionnalisme, je dirais, et ensuite, au (...)
Koinai : Depuis quand la profession existe-t-elle ? C’est une question toujours un peu délicate. Heu… il faut remonter au XIXème siècle pour voir apparaître déjà le premier traitement d’un corps d’un défunt avec une méthode (...)
Je suis chez moi
Nous, c’est un peu l’ancienne génération, on est issu de la quatrième, cinquième génération. Moi je suis de la quatrième génération, et encore, peut-être même à plus loin, j’en sais rien. Tout ce que je sais c’est que chez (...)
Pour apprendre l’allemand
Koinai : Qu’est-ce qui vous amène en France ? J’ai voyagé beaucoup depuis que je suis partie de la Pologne ; comme j’habitais à Zurich avec cette famille qui était quand même aisée, j’avais beaucoup de chance, on partait (...)
Koinai : Le couple est-il pour vous un idéal de petite fille ? J’ai jamais voulu me marier. Parce que en regardant les autres souffrir comme ça, les femmes qui restent à la maison, qui fassent le ménage, qui fassent le (...)
Koinai : Voudriez-vous décrire votre tenue et ses accessoires ? Alors, la tenue est tout à fait libre. Chaque praticien a la possibilité de faire ce qu’il veut dans son cabinet ; la seule contrainte est de respecter les (...)
Koinai : L’éducation des filles était-elle très différente ? Oh oui ! De toutes façons, de tous temps les garçons regardaient les filles, et les filles regardaient les garçons. Avec des yeux d’enfants, des yeux de jeunes et (...)
Place de la Sadi Carnot, pacemaker pour un cœur Haussmanien Bref historique La place Sadi Carnot se situe au coeur d’un grand programme urbain des années 1850 dont la réalisation majeur fut une grande percée (...)
On est des pauvres commerçants
Koinai : Vous faites partie de ceux qui restent ? Oui, d’accord, mais de quelle façon, de quelle manière, à quel prix ! J’ai fait des prêts pour rester ici par exemple. Je suis locataire. Le propriétaire c’est Eurazéo. De (...)
Koinai : Comment avez-vous appris votre métier ? Ça, sur le tas, sur le terrain, c’est les anciens qui nous donnent les conseils. J’ai une formation terrain, comment dire, géotechnique et génie-civil, c’est une (...)
Donc merci maman quoi !
Je suis comptable de formation. J’ai un BTS de comptabilité ; j’ai fait également - c’est là où ma vie a commencé à être tordue - une formation universitaire. Donc j’ai ma maîtrise en sciences économiques qui ne m’a jamais (...)
Obligée de venir
La situation économique en Équateur n’est pas bonne, y’a beaucoup de pauvreté, on va dire. Ma mère se disait : "Peut-être que je vais jamais m’en sortir." Une tante à moi - une sœur à ma mère - l’a aidée et c’est comme ça (...)
Deux-pièces neutralisant
Koinai : En quoi consiste votre métier ? Mon métier est composé de soins techniques - comme dans tous les services à l’hôpital - des prises de sang, des soins physiques à donner et, aussi, c’est basé beaucoup sur les (...)
… Qu’chuis belle
Koinai : Comment avez-vous réagi à l’annonce de votre grossesse ? Ben j’étais un peu surprise parce que ça a été un accident. J’avais seize ans, j’étais dans un foyer de jeunes enfants, en fait. Je ne désirais pas être mère (...)
Koinai : Pouvez-vous décrire votre tenue de travail ? J’ai toujours une blouse, chasuble souvent, et des chaussures de travail, pour pas glisser. Parce que c’est important, oui, sécurité. Pour pas se couper les pieds et (...)
Koinai : Pourriez-vous décrire vos vêtements ? La tenue d’un banquier classique, imposée généralement, le costume : pantalon, veste de costume, chemise, cravate et les chaussures de ville. Dans certaines banques, on (...)
Un Carrefour d’histoire et d’identité L’Église de Saint-Ferréol ou des Augustins du nom de l’ordre religieux qui fut à l’origine de sa construction en 1947 ainsi que d’un couvent qui fut rasé durant la révolution. C’est à (...)
Koinai : Pouvez- vous me décrire votre tenue ? On a un blouson avec des galons, des rangers, treillis. Tout ça en bleu marine, qui fait respecter un peu l’autorité. C’est la même chose pour les hommes et les femmes. K : (...)
Koinai : Existe-t-il des codes vestimentaires propres à la profession ? Je ne me suis jamais fait la remarque et je n’ai pas vraiment l’impression. On est douze, treize avec moi, puisque j’ai une demi décharge. Il y a (...)
Les agents de piste doivent pas prendre feu
Bè, je dois dire la vérité, je me suis habituée et c’est un côté rigolo de jouer le rôle, de se mettre un uniforme. Je dois vous dire que l’uniforme ça arrange, hein, parce que le matin, quand je dois aller travailler, je (...)
Notre société est masculin
À Hollande, si tu as des copines qui décident de pas avoir des enfants, on n’est pas bizarre, je veux dire, c’est une femme tout à fait épanouie qui a décidé de ne pas avoir des enfants. En France, ça reste quand même hyper (...)
Koinai : Quel a été votre parcours professionnel ? J’ai commencé à travailler comme rééducatrice pendant six ans dans un centre d’enfants infirmes moteur-cérébraux. Ensuite, j’ai travaillé en Algérie pendant deux ans. Je suis (...)
Vous êtes ringard
Je m’intéresse à tout ce qui est esthétique, création - d’ailleurs, ça se voit chez moi : je refais tout, j’achète des meubles, je les repeins, je crée, j’invente - ça me correspond. J’ai commencé avec les chômeurs. Ça m’a (...)
C’est madame Palombo elle s’appelait, "Médiateur de Marseille République". Parce que les gens qu’ils ont envoyés comme ça, ils les ont appelés des médiateurs. Et aujourd’hui encore ils les appellent des médiateurs. Voilà. (...)
S’adapter à la circulation, tout est là
K : Comment avez-vous débuté dans le commerce ? Avec mes parents dans un magasin familial à la rue de Rome. On est arrivé à Marseille en 1953. On avait une affaire : deux frères qui travaillaient avec leur père. On (...)
Konaï : Vous êtes en pleine rénovation de devanture, vous l’a-t-on imposée ? C’est un accord entre notre Direction - puisque la décision a été prise au niveau de la Direction Générale à Paris - et le propriétaire de la (...)
Carrefour République-Dames : une liaison de la ville aux ports Il s’agit de créer des perméabilité entre les ports et la ville. c’est à dire de créée une de créer une continuité urbaine avec l’existant et les nouveaux (...)
Je suis originaire du Finistère et des Côtes d’Armor. Je suis urbaniste et aménageur de formation. J’aime beaucoup l’histoire des villes, me promener, regarder les façades, retrouver les époques, le tracé des rues. (...)
Les prémices de l’archéologie, en fait, à Marseille, c’est pas vraiment la rue de la République, ça serait plutôt la construction de la nouvelle Major dans les années 1840-1850. Là y’a les premières constatations (...)
Mutation Urbaine Le quartier de la Joliette en pleine mutation reste cependant un tissu urbain complexe ou l’intégration locale en terme d’emploi et de mixité avec une nouvelle population plus qualifié ne va pas de (...)
Sur une petite place, la foule se lance à l’assaut des trams. On crie, on rit, on se démène. Les enfants piaillent ; des mères leur répondent avec frénésie. Deux bonnes vieilles, le châle en pointe dans le dos, ont peur et (...)
Koinai : Avec quel visa êtes-vous venue ? Étudiant, bien sûr. Ah ah ah. C’est toujours étudiant. C’est toujours une durée six mois, un an, quelque chose comme ça. K : Et votre visa ? De douze. K : L’avez-vous renouvelé ? (...)
Au lieu des Algecos à la con
Koinai : Qui finance ce site ? Oh là là ! Qui finance ce projet ? Marseille République, quelques fonds américains, sûrement... Je sais pas, malheureusement, je ne suis pas dans les finances. Moi, j’ai une formation de (...)
Koinai : Depuis combien d’années vivez-vous à Marseille ? Depuis 62 : je suis à la Ciotat pour le travail, je travaille à chantier naval. Mais je reviens ici à Marseille. K : Dans quelles autres villes avez-vous (...)
K : C’est décidé, vous rendez la clef ? Décidé ? Quand je n’arrive plus à faire face aux loyers, c’est eux qui décident pour moi de m’expulser ; je suis en tort, puisque c’est moi qui ne suis plus en mesure de faire face aux (...)
Koinai : Quel est votre itinéraire professionnel ? Je suis rentré le 20 février 68 à la RATVM, la "Régie Autonome des Transports de la Ville de Marseille", au dépôt Saint-Pierre, à l’âge de vingt ans et demi, en qualité de (...)
Koinaï : Le problème de parking se posait-il quand vous étiez à la Joliette ? C’était un petit peu plus serein qu’aujourd’hui, c’est vrai. Le problème de parking s’est posé au Vieux-Port plutôt qu’à la Joliette. En pesant le (...)
Koinai : Quels sont les problèmes rencontrés sur le centre-ville ? C’est les travaux, les stationnements. Les priorités sont de ne pas perdre trop de temps, de ne pas accrocher les véhicules. K : Pensez-vous que ce (...)
Moi, j’ai connu beaucoup de gens qui ont travaillé là-dedans, à la rue Sénac. Mais ça, c’était les bureaux. On n’avait pas besoin de diplôme, oh non ! Tout le monde pouvait y entrer. Et ceux qui travaillaient au tram, c’était (...)
Koinaï : Dans quelles conditions êtes-vous venu ? Ha, ça, je ne peux pas vous dire. Ça je ne peux pas vous dire. C’est confidentiel. Je ne peux pas vous dire qu’est-ce-que je vais venir ici. Moi, je veux venir ici pour (...)
Koinai : Quelles démarches effectuez-vous pour trouver un emploi ? Eh beh, connaissances, autrement l’ANPE c’est pas évident. Avec l’ANPE c’est pas évident. Si on a pas de connaissances on peut pas trouver un emploi. K : (...)
Éric, la quarantaine, a "depuis toujours" opté pour la moto. D’ailleurs il ne possède pas de voiture : "Parce que la moto, c’est une passion, et puis c’est plus pratique pour travailler". De fait, livreur pour les (...)
K : A quelle occasion êtes-vous venue ? Je suis venue avec ma sœur. Ouais, j’ai fait le contrat, j’ai fait les papiers lorsque Mitterrand il a donné les papiers en 81. Grâce à Mitterrand. Allah yarhmou, ah ah ah. Je sais (...)
Koinai : Quelle part du parc immobilier de la rue possède Marseille République ? Marseille République couvre 40% de la rue, 40 et des brouettes ; Eurazéo un peu moins de 50% ; de mémoire, les 15 à 20% du patrimoine (...)
Koinai : Depuis combien de temps travaillez-vous sur ce chantier ? Depuis le premier août. K : Sur quel lot travaillez-vous ? Comment ? J’ai pas compris. K : Vous travaillez sur le tramway ? Oui, je travaille sur le (...)
... Horodateurs ? - Je suis plutôt pour, mais plus tard, quand tout sera en ordre. À l’heure actuelle, avec tous les chantiers qu’il y a en ville, je suis contre. Voilà. Les clients se mettent deux minutes, cinq (...)
Du mal à voir, voire à croire
Koinaï : Depuis quand ce parking est-il ouvert ? - Alors, ça a été repris par un nouveau propriétaire depuis deux ans, d’après les informations que j’ai. C’est mon patron, il s’appelle monsieur Edi, c’est tout ce que je (...)
La lettre est arrivée
Chez moi il n’y a pas de travaux prévus. Je suis rentrée dans un appartement où les propretés avaient été faites, mais pas avant mon entrée, plutôt par les locataires précédents. En tout cas c’était très propre. Il n’empêche (...)
Et, pour la question des horodateurs qui ont poussé dans le bitume et poursuivent leur comptine de neuf à dix-huit heures, la mairie s’en défera sûrement !... _« Du fait de l’abolition des contraventions, le responsable (...)
Du temps de l’Arménie Je viens d’une famille de fonctionnaires. Mon père a exercé le métier d’architecte pendant quarante-huit ans. Il a occupé le poste de ministre des constructions. Il était membre du PC. J’ai grandi (...)
Priorité : Livrer à tout prix. Actuellement c’est très difficile, dangereux, même, parce qu’il y a les travaux du tramway, un peu de tout, la voie, elle est rétrécie. Avec ça les automobilistes ne sont pas toujours (...)
Nouné est née en 1963 à Erévan. Elle a quitté définitivement son pays en 1994. Accompagnée de son mari, lui aussi arménien, et de son fils alors à peine âgé d’un mois, elle s’est tournée, comme l’avaient fait ses grands-parents (...)
Normalement, j’suis en poids lourd. Là, c’est l’exception, j’fais un peu centre-ville. C’est catastrophique, sur la Canebière, tout ça, c’est impossible de passer : les travaux et les manifestations Cgt et j’sais pas quoi. (...)
Koinai : Depuis combien de temps travaillez-vous sur le chantier République ? Ça fait deux mois. K : Est-ce un travail difficile ? Pas difficile, on a l’habitude, ça fait quarante ans ici en France, c’est pas (...)
C’est la loi du plus fort
Janvier 2006, autour de midi, la boulangerie SARL Épi d’Or s’anime. Chadlie Naili, anciennement établi dans le 15ème arrondissement, reçoit ses clients dans le fracas des travaux Euromed. Malgré les soucis, notre homme (...)
Pas question de fermer
Koinai : Depuis combien de temps vivez-vous dans le quartier ? - Depuis mille neuf cent soixante-douze . K : Êtes-vous contraint de partir ? - Oui, on ne m’a pas renouvelé le bail. C’est tout simple, le bail (...)
Ils sont arrivés à leurs fins
La municipalité est complice, cela fait des années que tout cela est planifié. Je trouve cela scandaleux que l’on foute des gens comme cela dehors et qu’au niveau de la municipalité, on ne fasse rien. Tous de mèche ! (...)
Les gens rentrent avec les chaussures et tout...
Koinai : La rue de la République, vous la connaissez ? Je suis née rue Sainte Barbe, il y a cinquante et un ans. J’ai grandi dans le quartier. J’habite juste derrière, à la rue Colbert. Je suis fidèle en tout, moi. Avant (...)
Koinai : Les travaux ont-ils une incidence sur votre parcours ? Ça me perturbe, non pas en terme de temps mais de dangerosité : les véhicules, les piétons, les trous dans les chaussées, les sens interdits qui changent de (...)
Marseille est très mal désenclavée pour aller à la plage.
Koinai : Que pensez-vous de l’arrivée du tram ? C’est extraordinaire ! Marseille est très mal désenclavée pour aller à la plage. Alors qu’ils sont en train de nous mettre le tramway, là où il y avait déjà de la circulation (...)
Les patrons veulent que ça aille vite
Koinai : Combien de tailleurs de pierre trouve-t-on sur le chantier ? Trois. Seuls quelques travaux nécessitent des connaissances. Pour le reste, pas besoin de formation. C’est un travail d’usine pour des maçons et (...)
On achetait Le Petit Marseillais. Il y avait aussi Le Provençal. J’étais jeune, je lisais, bien sûr, mais les journaux m’intéressaient moins. Le soir, il y avait un autre journal : Le Radical. Mon père le prenait. C’était (...)
Koinai : Êtes-vous aidé par les associations ? Pas vraiment, non. À part l’Accueil de nuit "Forbin", qui nous héberge pour cinquante centimes la nuit, de dix-sept heures trente à six heures du matin, non, personne. K : (...)
Aujourd’hui, Panzani demeure la seule grande entreprise du genre à Marseille et en France. L’usine, implantée à La Valentine, n’est pas visitable, pour cause de plan Vigipirate. De même pour la semoulerie de Bellevue. (...)
Vingt-et-un ans... À vingt-et-un ans, je me sens déjà mûre, j’ai les pieds sur terre. Je ne sors pas beaucoup, je travaille pour subvenir à mes besoins et pour payer mes études. Cela est peut-être lié à mon éducation. (...)
D’abord, Paris Store, dans le centre commercial Asiane III. Celui-ci ressemble à n’importe quel supermarché de Marseille ou d’ailleurs : vous y trouverez les mêmes produits de grande consommation. Mêmes produits, mêmes (...)
Koinai : Pour vous, que représente la femme, de nos jours ? Qu’est-ce pour vous être une femme ? La femme, pour moi, c’est l’indépendance : faire ce qu’elle veut, bosser, ramener de l’argent à la maison, sans qu’elle soit (...)
Koinai est représenté par Nathalie. Koinai : Qu’est-ce pour vous être une femme ? Ginette : La femme représente beaucoup. C’est elle un jour qui mènera le monde. K : Pensez-vous qu’il y ait des inégalités entre les (...)
Koinai : Votre travail vous plaît-il ? Oui. J’ai mis du temps à exercer puisque lorsque je suis arrivée à Marseille, j’avais à peine 18 ans. J’ai fait des études de lettres, jusqu’au DEUG. Je n’étais pas vraiment (...)
Koinai est représenté par Sohad K : Pouvez-vous vous présenter ? Abdel : Je m’appelle Siad Abdel... surnommé Kamel. J’ai 50 ans, je suis marié, j’ai quatre enfants. Aujourd’hui je me sens... pas en forme. Je (...)
Koinai : Pouvez-vous vous présenter ? Je m’appelle Rugo, je suis d’origine antillaise, je travaille à l’ANPE et je suis mère d’un enfant de cinq ans. K : Pour vous, c’est quoi être une femme ? Être une mère, travailler, (...)
Une vie de femme : Ça fait vingt ans que je suis ici en France. J’aime bien ma personnalité, je suis une femme capable dehors et dedans. C’est un peu dur, mais il faut le faire, il faut y aller. J’aime bien ma (...)
Koinai : Depuis combien de temps travaillez-vous ? Autour des vingt-cinq ans, ça fait dix-sept ans que je bosse, donc ça y est, tu vas savoir mon âge. J’ai pas commencé spécialement tôt, un petit peu avant, j’ai fait mes (...)
A la fin du parloir avec mes deux frères, nous remontons à la fouille. Ensuite, on nous propose de remonter en cellule ou de retourner en promenade. Ceux qui rentrent doivent se mettre du côté gauche, et ceux qui (...)
C’est la première fois que je me retrouve en prison, j’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête. Je ne comprends rien à ce qui m’arrive. Je n’ai rien à voir dans cette affaire. Je suis encore mariée et je travaille (...)
Les santons Arterra Cette boutique artisanale existe depuis neuf ans. Elle emploie quinze personnes. Onze travaillent en atelier et quatre en magasin. L’accueil y est très chaleureux. Pour assister à la fabrication (...)
Koinai : Pourriez-vous vous présenter ? Je suis déléguée à l’insertion socio-professionnelle depuis quelques mois. K : Que veut dire "la femme", pour vous ? Tout d’abord, c’est une personne. D’ailleurs, les femmes se sont (...)
Aujourd’hui je me sens... pas en forme Je n’oublierais jamais... mon fils Il faut que j’arrête... d’être en retard Le bonheur c’est simple... c’est nous qui décidons de notre bonheur Quand je suis triste je suis... (...)
...Le lendemain, tout le monde essaie de me remonter le moral, mais après une nuit, ça va beaucoup mieux. Je me suis mis en tête que j’ai déjà l’avantage de savoir combien j’ai pris et que je sais ce qu’il me reste à faire. (...)
...Il y a trois filles dans la cellule qui sont là depuis sept heures ce matin. Elles viennent des geôles du commissariat où elles ont passé vingt-quatre heures. La conversation s’engage très vite : “Pourquoi tu es là, (...)
Je regrette de... Que nous livrent ces femmes à propos de leurs remords ? Bien souvent, elles regrettent un plan de carrière qu’elles pensent ne pas pouvoir atteindre pour des raisons d’études inachevées. Allons, il (...)
On ne peut pas dire que ces femmes fassent des confidences vraiment "croustillantes" ou un profond examen de conscience, mais il ressort de leurs réponses (courtes) une part d’elles-mêmes qui ne peut nous laisser (...)
Koinai : Qu’est-ce qu’une femme, pour toi ? Sonia : Une femme, pour moi, je vais dire... c’est comme un processus, l’aboutissement, c’est les enfants... K : Donc tu n’es pas vraiment une femme, mais une femme qui va le (...)
Cette savonnerie artisanale est de taille réduite. Ce sont la ville de Marseille et l’Office de tourisme qui ont convaincu les propriétaires d’organiser une visite. Bien qu’il s’agisse de machines centenaires, la visite (...)
La cuisine reflète les conditions historiques et économiques, ainsi que les valeurs sociales et culturelles de chaque société. Chacune d’elles a un système culinaire propre, qui repose sur l’interaction de techniques, de (...)
Approche historique C’est au chevalier De Noailles, qui occupait un superbe hôtel dont il reste aujourd’hui un balcon en fer forgé et une fontaine en forme de vasque visibles dans la cour de l’immeuble situé au n°13 du (...)
Dans la pratique, les usagers ne savent pas toujours pourquoi il est interdit dans son groupe de référence de ne pas consommer tel aliment. Prenons l’exemple de l’interdit porté sur la viande de porc en islam. Parmi les (...)
À la veille de la Seconde Révolution Industrielle, Napoléon III comprend l’importance de développer la cité phocéenne, dont la position face à un continent que l’on a commencé à coloniser est stratégique. En témoigne (...)
|
||
La revue Koinai : qui et pourquoi ? | Koinai ? | Mentions légales | Appel à contribution Plan du site |