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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Femme aujourd'hui

Les 2 moiselles de Marseille

Pour Karine, vingt ans, et Valériane, vingt-et-un ans, toutes deux inscrites en deuxième année de droit à la faculté d’Aix-Marseille, l’argent reste indispensable dans le couple. Mais pour Valériane, gagner un revenu plus élevé que celui de son mari paraît anormal dans la mesure où cela risque de susciter un complexe d’infériorité chez l’homme. Les deux filles donnent aussi leurs sentiments sur l’épanouissement de la femme et sur le couple.

Koinai : Qu’attendez vous des échanges affectifs avec un homme ? Valérianne : La plénitude, le bien être ! Ils aident la femme à se construire. Malgré cela, certaines prétendent être épanouies en vivant seules. Peut-être qu’elles le sont en réalité... Karine : Les échanges affectifs sont un plus qui aide à garder confiance en soi. Moi, j’ai besoin de me sentir aimée, d’avoir un équilibre affectif pour me (...)

L'enfance de l'art

La peinture de Boggero, mémoire de la construction navale

A l’occasion de son exposition à la Galerie Andiamo, nous avons interviewé le peintre Alain Boggero. Si son travail nous rappelle l’expressionnisme allemand, ses couleurs sont bien celles de la Méditerranée, qu’il a choisies pour exprimer son refus de la disparition d’un monde, le sien, celui de la construction navale. Boggero peint les hommes qui ont autant façonné l’histoire des chantiers navals que la coque de leurs navires. Ceux-là même que la dé-industrialisation voulait rayer de la carte ressuscitent sur ses toiles. Ceux qui ne devraient plus être que des fantômes, sous son pinceau, revivent. Peintre du refus, Boggero poursuit l’oeuvre de la navale, la transmet et ainsi l’immortalise.

Koïnaï - Voulez-vous commencer par vous présenter ? Alain Boggero - Je m’appelle Alain Boggero. Je suis né à La Seyne-sur-Mer, à côté de Toulon. Ça fait douze ans que je suis à Marseille. Mon atelier se trouve au 118 rue Dragon. Je suis juste en bas de l’ancien funiculaire pour aller à la Bonne Mère. Ils l’ont détruit, c’est dramatique ça. Ça aurait été formidable si on avait gardé ce truc. J’ai eu soixante (...)

Les sentences de l'habitant

La lettre est arrivée

Au n°18

 La lettre est arrivée

Vendredi soir au bar Paris Palace. Il est dix heures et les membres de l’association "Centre Ville Pour Tous" sont sur le point de se quitter. La réunion terminée, le débat se poursuit hors champ ; la tension n’est pas totalement retombée : Nadine Roubertout, dont le bail expire au mois d’avril, vient de prendre connaissance de l’augmentation légale applicable si renouvellement. Cette responsable de la communication compte bien faire entendre son désaccord. Vindicte.

Chez moi il n’y a pas de travaux prévus. Je suis rentrée dans un appartement où les propretés avaient été faites, mais pas avant mon entrée, plutôt par les locataires précédents. En tout cas c’était très propre. Il n’empêche que c’était un simple cache misère : il y a des fissures partout, les canalisations sont celles d’origine, l’électricité a été faite à la va-vite, le carrelage a des dénivelés parce qu’il (...)
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