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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Le tramway autrefois

On allait voir coucher les trams

 On allait voir coucher les trams

Aujourd’hui adepte du métro, Suzanne Muller fut autrefois une passagère régulière du tram qu’elle découvrit en arrivant à Marseille. Nous étions en 1942, elle avait 22 ans. L’adoption de ce moyen de locomotion étranger à Nîmes, sa ville natale, fut immédiat. C’était le progrès : "C’était bien..."auprès

Moi, j’ai connu beaucoup de gens qui ont travaillé là-dedans, à la rue Sénac. Mais ça, c’était les bureaux. On n’avait pas besoin de diplôme, oh non ! Tout le monde pouvait y entrer. Et ceux qui travaillaient au tram, c’était quelque chose ! Ils étaient respectés, ah oui ! J’en ai connus qui ont conduit le tram : Monsieur Charret est décédé, même les dames, je crois qu’elles sont décédées. Parce que les (...)

Femme aujourd'hui

Une liberté au-delà des frontières

Rencontre avec Zéliana, une jeune femme croate de trente ans, installée en France depuis deux ans. Elle a bien voulu dépasser sa timidité et défendre en français l’idée selon laquelle les hommes et les femmes ont les mêmes aspirations.
Zéliana n’a pas de freins dans sa réflexion sur les gens. Elle considère que la femme a les mêmes droits et besoins fondamentaux que l’homme et qu’il est temps que les mentalités évoluent dans ce sens. Avec elle, nous pouvons tous espérer que nos enfants hériteront d’une civilisation plus engagée en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Koinai : Viviez-vous en ville ou dans un village, avant de venir en France ? J’ai vécu à Split, une ville au bord de la mer Méditerranée. L’atmosphère dans laquelle je vivais, je l’ai un peu retrouvée ici, à Marseille. Là-bas, la vie se déroule plutôt dehors, dans les cafés, etc. Les gens communiquent beaucoup, se croisent, sont assez ouverts. Je faisais des études de droit. Je suis venue en France parce (...)

Industries Marseillaises

Les Trois Tours du Monde des danseuses marines

Confection de voiles

 

Depuis 1979, Philippe Alessandrini dirige avec son associé Hervé Cordesse la Voilerie Phocéenne, sise à l’anse du Pharo : « Le travail, dans une petite voilerie comme la mienne, c’est de balayer jusqu’à vendre une voile, la dessiner, la concevoir, la fabriquer, la terminer ; je fais tout, hein. » De la galère de l’entrepreneur au bonheur du créateur, ouvrages promis aux vents.

Différentes voiles qu’on fabrique, oh là là ! Alors là, c’est difficile parce que c’est vachement vaste. En gros, on fait que les bateaux, on fait pas de dériveurs ni de planches à voile. Nous on est spécialisés dans les croiseurs à partir de 7 mètres, pas plus petits. À partir de là, y’a beaucoup de styles de voiles. On peut faire des bateaux jusqu’à 25 mètres, on fait des vieux gréements, aussi, jusqu’à (...)
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