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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Industries Marseillaises

« Je suis à la mer »

Marin-pêcheur

 

Depuis l’âge de treize ans, des côtes algéroises aux reliefs phocéens, Mourad Kahoul, quarante-cinq ans, œuvre sur les flots méditerranéens : « Moi, j’ai une polyvalence entre le petit métier : le rouget, la bouillabaisse, la pêche artisanale et après j’ai commencé avec mon père à faire du chalutage : c’est un engin de pêche qu’on traîne sur le fond pour la crevette, pour le poisson noble, hein. Ensuite on a fait la sardine, et après je me suis lancé dans la pêche au thon. » Entre filets et combat, pour le maintien d’une activité traditionnelle.

K : Comment devient-on marin-pêcheur ? Ben, on ne devient pas : on est. Cinq générations, hè, et après c’est la continuité depuis que je suis dans la pêche avec mon père, parce que je suis initié à faire ce métier comme toute ma famille. Mon père a été quand même un pilier, parmi un des très grands armateurs de pêche au thon, avec un Pied-Noir d’Oran aussi, Monsieur Lubrano. J’ai beaucoup appris avec lui et (...)

Sur la route

C’était l’histoire d’amour

Migrante américaine

 C’était l’histoire d’amour

« J’ai fait a double bachelor in communication and social anthropology à Boston. J’ai trouvé une façon de terminer mon diplôme, à l’université de Salamanque. J’ai retourné aux États-Unis un an et demi. J’ai beaucoup aimé mon travail mais j’ai senti que j’étais piquée par la bug de repartir. Je savais que si je reste ici, je demanderais toujours : "Et ailleurs, qu’est-ce qui se passe ?" Donc c’est comme ça que j’arrivais à Paris par via l’Espagne. Donc là j’avais vingt-trois ans. » Marianne Caldwell.

Koinai : L’établissement en France résulte d’un vieux projet ou d’ un accident ? Un accident. Donc c’était en 90 et j’ai travaillé dans une initiative qui était fondée par l’Etat pour travailler avec les immigrés à les États-Unis, les réfugiés politiques, les demandeurs d’asile : les Chinois et Vietnamiennes, les Cambodgiens, les Thaïlandais et aussi les Haïtiennes. On a un financement de ce projet pendant (...)

Paroles de commerçants

On est des pauvres commerçants

Au n° 26

 On est des pauvres commerçants

« Chez moi, c’est du prêt-à-porter féminin classique, environ trente ans jusqu’à cinquante, soixante ans. J’attends les clients, quand on a un commerce c’est que les clients qui comptent ! On peut avoir de l’or, des diamants, si y a personne qui passe, ça sert à rien. De toutes façons cette rue elle était toujours en déficit au départ. C’est pas une rue commerçante. On gagnait notre vie pour pas se plaindre, sans plus. On pouvait payer. Mais avec ces travaux c’est la folie, quoi ! » Eliahou Assouline, patron d’Angie boutique depuis bientôt dix ans.

Koinai : Vous faites partie de ceux qui restent ? Oui, d’accord, mais de quelle façon, de quelle manière, à quel prix ! J’ai fait des prêts pour rester ici par exemple. Je suis locataire. Le propriétaire c’est Eurazéo. De ce côté-là, franchement, c’était très correct. Je sais pas ce que les gens disent, en tous cas avec moi, c’était très correct. Ça se passait très bien. Ils m’ont augmenté le loyer, car (...)
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