La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.
S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.
Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.
Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.
Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.
De passage dans notre pays, où il met en œuvre ses talents de photographe dans diverses missions (illustration de sites web, concerts, mariages...), J. Rojas, écolo dans l’âme et Colombien de sang, nous décrit l’Ailleurs qu’il a quitté pour une Europe où la culture artistique fait office de terre promise. Récit haut en couleurs d’un Latino-Américain qui trace sa route en dehors des sentiers battus !
Sonorités d’une pensée
Philosophe dont la réflexion porte sur les liens entre philosophie, art sonore et littérature, Bastien Gallet est éditeur et co-fondateur des éditions Musica Falsa. Il est venu à la quatrième édition des Rencontres Internationales des Arts Multimédia, présenter la conférence « Musique et kinesthésie : l’art des mouvements impossibles dans les musiques électroniques », qui s’est tenue au Montévidéo. L’art sonore se meut, dure, s’étend, se visualise : sens des sons.
Rencontre avec Zéliana, une jeune femme croate de trente ans, installée en France depuis deux ans. Elle a bien voulu dépasser sa timidité et défendre en français l’idée selon laquelle les hommes et les femmes ont les mêmes aspirations.
Zéliana n’a pas de freins dans sa réflexion sur les gens. Elle considère que la femme a les mêmes droits et besoins fondamentaux que l’homme et qu’il est temps que les mentalités évoluent dans ce sens. Avec elle, nous pouvons tous espérer que nos enfants hériteront d’une civilisation plus engagée en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.
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