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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Industries Marseillaises

Les Trois Tours du Monde des danseuses marines

Confection de voiles

 

Depuis 1979, Philippe Alessandrini dirige avec son associé Hervé Cordesse la Voilerie Phocéenne, sise à l’anse du Pharo : « Le travail, dans une petite voilerie comme la mienne, c’est de balayer jusqu’à vendre une voile, la dessiner, la concevoir, la fabriquer, la terminer ; je fais tout, hein. » De la galère de l’entrepreneur au bonheur du créateur, ouvrages promis aux vents.

Différentes voiles qu’on fabrique, oh là là ! Alors là, c’est difficile parce que c’est vachement vaste. En gros, on fait que les bateaux, on fait pas de dériveurs ni de planches à voile. Nous on est spécialisés dans les croiseurs à partir de 7 mètres, pas plus petits. À partir de là, y’a beaucoup de styles de voiles. On peut faire des bateaux jusqu’à 25 mètres, on fait des vieux gréements, aussi, jusqu’à (...)

Femme aujourd'hui

On leur a donné le dernier mot

I- Confidences de femmes

Quatorze femmes, de tous âges et de tous horizons, ont joué avec nous le jeu du "dernier mot" : il s’agit de terminer des phrases dans lesquelles il manque le dernier mot. Grâce à ce jeu, elles nous ont révélé leur état d’esprit du jour avec beaucoup de sincérité.
En les observant, pendant le remplissage du questionnaire, on remarque des sourires amusés. On peut trouver dans leurs réponses quelques confidences, parfois de la retenue et surtout beaucoup d’humour.

On ne peut pas dire que ces femmes fassent des confidences vraiment "croustillantes" ou un profond examen de conscience, mais il ressort de leurs réponses (courtes) une part d’elles-mêmes qui ne peut nous laisser indifférents. Les propos sont souvent frappants, avec une part "auto-critique", et nous révèlent une part de leur intimité, de leur passé et de leurs projets. Lorsqu’elles nous donnent leur (...)

Femme aujourd'hui

Donc merci maman quoi !

 Tango

« Je suis devenue féministe le jour où ma mère a donné du beurre et de la confiture à mon frère et nous a refusé à nous. J’avais huit ans, et ça a été le début du féminisme, parce que je voyais que les mères elles élevaient différemment leurs filles que leurs garçons. D’ailleurs c’est prouvé ; je sais pas si c’est Dolto qui dit que "les garçons sont baignés huit minutes de plus que les filles". Donc j’ai eu une révolte, ça a été le début de ma rébellion. » Monique Doehr, 60 ans, comptable, à quatre jours de la retraite.

Je suis comptable de formation. J’ai un BTS de comptabilité ; j’ai fait également - c’est là où ma vie a commencé à être tordue - une formation universitaire. Donc j’ai ma maîtrise en sciences économiques qui ne m’a jamais servi à rien. Pendant la période où j’étais à la fac, j’avais pas d’argent donc j’enseignais comme professeur de mathématiques financières dans des écoles privées, je faisais des tutorats à (...)
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