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Marseille au quotidien : habitants, mutations, parcours de vie, la ville dans tous ses états - La revue du témoignage urbain

koinai.net

La revue du témoignage urbain

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La revue du témoignage urbain

La Koinè, la langue commune. Au pluriel : Koinai.

S’il existe une ville en France qui tout au long de son histoire a vu ses langues se conjuguer au pluriel, c’est certainement Marseille. Multiples langages et donc multiples cultures.

Notre revue se veut le témoin de cette diversité singulière. Laissant traîner ses oreilles dans la ville, toujours à hauteur d’hommes, elle glane, ça et là, des témoignages. Ces paroles de marseillais sont retranscrites au plus près de l’authenticité du moment parlé, de leur musicalité propre, vivantes.

Marseille a commencé sa mue. Comment la ville et ses transformations modifient l’homme et ses habitudes ? Comment l’homme inscrit-il son récit individuel dans celui, collectif, de la ville ? Cette période de transition convoque dans l’écho de ses voix à la fois les ombres du passé, et l’esquisse de l’avenir.

Koinai recueille ces voix qui façonnent la ville.

Trois cent huit articles. Répartis en vingt-huit dossiers.

Sur la route

Pour rester avec elle

Migrante comorienne

« Je suis née à Madagascar, je suis restée dix ans. Après on a quitté Madagascar pour venir aux Comores. C’était mes parents, ils voulaient rentrer chez eux. Alors on est rentrés. J’ai resté huit ans à Moroni ; dans la capitale j’étais. Et j’ai quitté les Comores pour venir ici. J’avais dix-huit ans. C’était comme ça : comme on m’a dit de venir, je suis venue. Ma mère était réticente un peu mais… ça va elle a accepté. Je suis restée trois ans avec ma sœur, avant de me marier. » Farida, 38 ans.

Koinai : Pourquoi avez-vous choisi la France ? Je ne sais pas. C’est ma sœur - elle a cinq ans de plus que moi - qui m’a fait venir pour la rejoindre, pour rester avec elle. Je suis venue à Marseille, parce que ma sœur habitait à Marseille et je suis venue habiter avec ma sœur. Ici quand on vient, en fait, il y a quelqu’un de la famille qui est sur place et qui s’arrange de faire venir mon frère (...)

Les sentences de l'habitant

Je bouge pas avant 2010

 Je bouge pas avnt 2010

Alors que le mois de janvier est marqué par la disparition des enseignes commerçantes, côté logement, certaine locataire affirme, bail à l’appui, que rien ne saurait l’amener à partir avant expiration. Au 93 de la rue de la République, la mère assure la défense du périmètre familial, la nécessité faisant office d’obstination. Argumentaire.

Koinai : Vous êtes locataire ? Ouais, le propriétaire c’est Marseille République. Marseille République, voilà. Nexcity la grande Agence se trouve à Paris. Pour payer c’est juste là, au 97 ; il y a deux petits bureaux Nexcity mais la grande société se trouve à Paris. K : Vous travaillez ? Je travaille, je travaille même le soir tard, je rentre à deux heures du matin. Obligée, je travaille pour mes (...)

Sur la route

C’était l’histoire d’amour

Migrante américaine

 C’était l’histoire d’amour

« J’ai fait a double bachelor in communication and social anthropology à Boston. J’ai trouvé une façon de terminer mon diplôme, à l’université de Salamanque. J’ai retourné aux États-Unis un an et demi. J’ai beaucoup aimé mon travail mais j’ai senti que j’étais piquée par la bug de repartir. Je savais que si je reste ici, je demanderais toujours : "Et ailleurs, qu’est-ce qui se passe ?" Donc c’est comme ça que j’arrivais à Paris par via l’Espagne. Donc là j’avais vingt-trois ans. » Marianne Caldwell.

Koinai : L’établissement en France résulte d’un vieux projet ou d’ un accident ? Un accident. Donc c’était en 90 et j’ai travaillé dans une initiative qui était fondée par l’Etat pour travailler avec les immigrés à les États-Unis, les réfugiés politiques, les demandeurs d’asile : les Chinois et Vietnamiennes, les Cambodgiens, les Thaïlandais et aussi les Haïtiennes. On a un financement de ce projet pendant (...)
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